Jeremie NOËL

Photos et récits de voyages

Voyage

Itinéraire : 3 semaines à Bali

Proposition d'itinéraire de trois semaines pour découvrir Bali un peu en dehors des sentiers trop battus : Sidemen, Umabian, Pemuteran, Munduk, etc.

L’image de Bali l’été est celle d’un endroit bondé et défiguré par le tourisme de masse. Si c’est le cas des lieux les plus connus, Kuta et Jimbaran, j’ai été très surpris de constater que, même en plein mois d’août, ça l’est beaucoup moins quand on commence à s’aventurer dans les coins moins connus de l’île. Alors voici une proposition d’itinéraire de 3 semaines pour découvrir cette île magnifique. Jours 1 et 2 : Arrivée à Denapasar et route jusqu’à Jimbaran, toute proche mais rendue difficilement accessible par les embouteillages. La plage est grande, magnifique, le sable blanc et comme c’est proche, il n’est pas idiot d’y passer un peu de temps pour se remettre tranquillement du voyage. On peut faire du surf, glander au soleil dans l’un des grands complexes de luxe du coin mais la mer est vraiment polluée par les sacs plastiques. Au bout de la péninsule, il parait que le temple Uluwatu, qui surplombe la mer, est superbe mais nous avons été découragés par les embouteillages (en deux roues, ça doit être plus gérable). On peut aller manger du poisson frais sur la plage le soir mais ici aussi on a un peu l’impression de se faire arnaquer. Nuits à Jimbaran. La plage de Jimbaran, au coucher de soleil, à Bali. Jours 3 à 6 : Retour à l’aéroport pour prendre un vol à destination de Labuanbajo, sur l’île de Flores. A l’arrivée trajet en bateau jusqu’à l’île toute proche de Seraya où l’on peut trouver un hôtel de 20 bungalows sur une plage déserte. C’est peinard. Rien d’autre à faire que de profiter de la plage, faire du paddle et aller boire l’apéro en regardant le coucher de soleil du haut de la colline. Au moment de notre passage en août 2017, le club de plongée était en construction mais il devrait être fini désormais. Le plus classique consiste à faire une journée d’excursion pour aller voir les dragons de Komodo à Rinca (et c’est vraiment pas très spectaculaire, c’est des gros lézards qui dorment dans la forêt, en fait). Moi, si c’était à refaire, j’irais plutôt faire du snorkeling avec les raies mantas. Nuits à Seraya. En 2020, un hôtel de ouf ouvre à Sumba et ce sera mieux. On pourra y boire des cocktails et faire du surf : The Frenchman L'île de Seraya, pas très loin de Labuanbajo, déserte et exclusive. Jours 7 et 8 : Retour à Bali en avion par Labuanbajo. Puis route pour le petit village d’Umabian à l’intérieur des terres. Là, on trouve un petit hôtel magnifique, traditionnel au milieu des rizières. La lumière est belle, les maisons aussi. Et on peut passer la journée du lendemain à se promener à pied ou à vélo dans les environs. Je recommande d’aller profiter des rizières toutes proches de l’hôtel en fin de journée, au coucher de soleil. Nuits à Umabian (à l’hôtel Puri Taman Sari, vraiment très bien). Le magnifique hôtel Puri Taman Sari, au milieu des rizières d'Umabian. Jour 9 : Départ pour Pemuteran, une station balnéaire au Nord-Ouest de l’île. En chemin, on passe visiter le temple de Tana Lot, blindé de touristes mais quand même spectaculaire. A marée haute, il semble posé seul au milieu de l’eau (très spectaculaire au coucher de soleil je pense). On continue la route et en début d’aprem, on va se balader dans les rizières de Belimbing, vraiment sublimes, et on poursuit jusqu’à Pemuteran. Nuit à Pemuteran. Les spectaculaires rizières de Belimbing, immanquables. Jours 10 et 11 : Les plages de Pemuteran sont belles, avec leur sable foncé. C’est une bonne base pour aller plonger sur les îles Menjangan mais nous avons plutôt opté pour une après-midi de chasse au harpon avec des pêcheurs du coin. Le soir, ils nous invitent chez eux pour déguster le fruit de notre (enfin la leur, parce que nous, on n’attrape rien) pêche du jour. Sympa et authentique. On peut aussi aller voir les temples qui sont au bord de l’eau, remplis d’horribles singes. Pas follement intéressants (surtout si on a un peu voyagé en Asie) mais ça occupe. Ce qu’il ne faut surtout pas rater, c’est la balade en fin de journées dans les mangroves du parc national de Balibarat, à l’extrémité Ouest de Bali, tout près de Java. C’est vide et d’une beauté à couper le souffle. Quand la lumière devient dorée sur les champs d’algues vertes avec la silhouette massive du volcan Kawa Ijen en fond, on voudrait que le temps s’arrête. Le reste du temps, il n’est pas du tout interdit de glander. Nuits à Pemuteran. Coucher de soleil sur le mont Kawa Ijen, depuis la mangrove du parc national de Balibarat. Jours 12 et 13 : Alors là on arrive à une étape parait-il magnifique. J’ai moi-même eu un petit contre-temps qui ne m’a pas permis d’en juger personnellement mais on peut faire confiance à mes co-voyageurs qui, eux, ont pu. Donc on fait route en direction de Munduk. Dans le coin, il y a plein de cascades assez belles (Git Git, Yeh Mempeh, Sekumpul), des sources d’eau chaude (Banjar, très sympa), des villages (Bongli, Sandan), des lacs d’altitude (Bedugul) et des temples (celui de Pura Ulun Danu Bratan est particulièrement beau). On peut aussi simplement profiter de la campagne balinaise et des rizières, de la piscine magnifique de l’hôtel Sanak Retreat. Nuits à Munduk (à l’hôtel Sanak Retreat, magnifique trouvaille lui aussi). Comme j'ai pas de photos de Munduk, voilà une photo de la soirée chez les pêcheurs au harpon. Soirée bière - foot à l'ancienne devant Vietnam - Indonésie... Jours 14 et 15 : On retourne sur la côte vers Amed, station balnéaire réputée d’une part pour son paysage volcanique spectaculaire (et donc son sable noir), d’autre part pour la plongée sous-marine (et la très fameuse épave du Liberty, indispensable). Journées plus peinardes donc où il faut absolument aller faire la magnifique croisière du coucher de soleil dans une petite barque de pêcheur traditionnelle. On peut aussi se lever tôt le matin pour voir les pêcheurs rentrer au lever de soleil (mais bon, moi le jour où je me suis levé, ils faisaient la grève ou ils avaient la flemme). Nuits à Amed. La plage de sable noir d'Amed, au lever de soleil. J'attends toujours les pêcheurs qui rentrent... Jours 16 et 17 : Route pour Sidemen. En chemin, on s’arrête au Water Palace de Tirtagangga (très sympa, on peut donner à manger aux vilaines carpes et se prendre pour Mario Bros) puis sur la plage de Pantai Pasir Puri, très belle, pour déjeuner et passer l’après-midi. Le lendemain, on va visiter le marché aux poissons de Kusamba. Les conditions de travail dans la fumée étouffante du marché sont très dures et y faire un tour assez fort. L’après-midi, on va visiter le village-musée Bali Aga de Tenganan, moins authentique mais assez joli, puis on s’en retourne au milieu des superbes rizières de Sidemen. Nuits à Sidemen (dans, encore une fois, un hôtel sublime, le Samanvaya). Le marché aux poissons de Kusamba à Bali. Jours 18, 19 et 20 : On conclut le séjour par quelques jours à Ubud. Plein de choses chouettes à faire dans les environs mais la ville elle-même a été un peu détruite par le tourisme de masse. Monter au temple de Besakih, sur les hauteurs, vaut le détour malgré les foules. Le must depuis Ubud, c’est d’aller faire l’ascension du Mont Batur. On se lève en pleine nuit pour y être au lever de soleil et, ici aussi, c’est un peu blindé de monde, mais le panorama, si le temps est dégagé, est spectaculaire. A faire. Lever de soleil depuis le sommet du mont Batur. Autre activité très sympa à faire dans le coin : du rafting sur la rivière Ayung. Gorges ruisselantes de végétation et parois sculptées, on se croirait dans Indiana Jones. Enfin, on peut aller se balader au très beau temple de Gunung Kawi ou ceux, un peu moins intéressants, de Goa Gajah, Yeh Puluh ou Pejeng. Les cavités troglodytes du temple de Gunung Kawi, dans les environs d'Ubud. Nuits à Ubud (Mathis Retreat est un très joli hôtel, au milieu des rizières, un peu à l’écart de l’agitation, tenu par des Français et où l’on mange très bien). Photos Bali


Top 5 des destinations pour les vacances d’été

Un petit guide pour sélectionner votre destination pour les vacances d'été. Vous êtes plutôt Cuba, Grèce, Bolivie, Namibie ou Australie ?

L’été, c’est l’enfer du voyageur. Depuis que des millions de touristes jadis parqués à Sanary-sur-Mer peuvent désormais partir à la découverte de contrées lointaines et exotiques, on peut être au fin fond de l’Amazonie et encore tomber sur l’infâme Jean-Christophe de la compta qu’on se faisait une telle joie d’éviter pendant deux malheureuses semaines. Surtout aussi parce que le mois d’août, ce n’est la bonne saison nulle part. C’est la saison des pluies en Asie et en Amérique centrale, la canicule aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, il flotte en Islande (comme toute l’année me direz-vous), il fait froid dans les îles de l'Océan Indien. Bref, c’est toujours un casse-tête de trouver une destination adaptée aux vacances d'été. Voici donc mes 5 recommandations de destinations de vacances pour cet été. 1. Cuba Che Guevara veille sur un carrefour à Cienfuegos On commence par une destination un peu contre intuitive pour l’été. En août, c’est la saison humide et chaude à Cuba. La température est parfois un peu pénible à supporter et il pleut quasiment tous les jours. Mais la saison humide, comme dans pas mal de pays de "mousson", ça consiste en général en une grosse averse plutôt bienvenue en milieu d’après-midi, à l’heure de la sieste. Le reste du temps, c’est un grand soleil qui brille. Pour les photographes, le temps orageux offre régulièrement des lumières et des ciels splendides. Cuba, c’est aussi la destination idéale l’été pour mélanger séjour culturel et plage. Enfin, c’est plutôt la saison basse et ça, c’est toujours bien. Alors, on révise l’histoire de Che Guevara et on va se gaver de daiquiris à la Floridita. Cuba en pratique : - Combien de temps on reste : entre 10 et 20 jours. - Comment on se loge : chez l’habitant, dans les Casas Particulares. On commence chez Marta e Israel à La Havane et on leur demande de nous recommander une casa pour l’étape d’après. Et ainsi de suite. - Comment on se déplace : en voiture de location (prévoyez une bonne demi-journée à La Havane pour remplir toutes les formalités, le Cubain a la formalité tatillonne). - Quel budget : sur place la vie n’est pas très chère, surtout si on voyage en casas particulares (dans les hôtels des plages réputées, les prix grimpent vite). Le billet d’avion transatlantique est toujours un peu coûteux mais en s’y prenant à l’avance et en étant un peu flexible, on peut trouver des vols à moins de 1 000 €. - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-16-jours-a-cuba/ - Le conseil en plus : si vous allez à la plage, évitez Varadero ou Cayo Coco et allez plutôt dans les Cayerias del Norte où vous pourrez encore trouver des coins pas trop fréquentés. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/amerique-centrale/cuba/ - A savoir : les Cubains ne savent pas faire les mojitos. Buvez des daiquiris. 2. La Bolivie L'île Incahuasi (ou Isla del Pescado) au milieu du désert de sel d'Uyuni, en Bolivie. Globalement, l’Amérique du Sud est une très bonne destination pour l’été. Mais la Bolivie est un petit bijou, moins couru que le Pérou tout proche. L’été, c’est la saison sèche de l’hiver austral. Sur l’Altiplano (la partie andine de la Bolivie, la plus belle), il fait beau tout le temps, la température est agréable le jour (20-25°) et froide la nuit (parfois jusqu'à -10°). La Bolivie vaut d’abord pour les paysages exceptionnels du Sud Lipez : les lagunes multicolores et peuplées de flamants roses, les volcans, les villages abandonnés au milieu de l’altiplano, les nuits de turista dans des hospedajes muy muy basicos et surtout le panorama irréel et sublime du désert de sel d’Uyuni. Mais le reste du pays vaut largement le détour aussi : La Paz la nuit, l’ambiance coloniale de Sucre, les mines d’argent de Potosi, les randos à cheval dans l’arrière-pays western de Tupiza et la tranquillité de l’Isla del Sol sur le Lac Titicaca. Comme disait Butch Cassidy : “Kid, next time I say let’s go to Bolivia, let’s go to Bolivia.” La Bolivie en pratique : - Combien de temps on reste : 2 à 3 semaines. - Comment on se loge : dans des petits hôtels pas chers la plupart du temps (ambiance assez roots), dans des refuges dans le Sud Lipez. - Comment on se déplace : en bus la plupart du temps, en 4x4 avec chauffeur dans le Sud Lipez. - Quel budget : sur place la vie et les hébergements ne sont vraiment pas chers. La location du 4x4 est un peu plus coûteuse mais vous pouvez partager avec d’autres voyageurs. En revanche, il n’y a pas de solution bon marché pour le vol (difficile de trouver moins de 1 100 – 1 200 €). - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-3-semaines-bolivie/ - Le conseil en plus : pour les froides nuits en refuge du Sud Lipez, n’hésitez pas à vous munir d’une bonne vieille bouillotte de grand-mère. Ca peut vous sauver la vie. Ah, et évitez les soupes dans les stations-services où les bus font étape la nuit. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/amerique-du-sud/bolivie/ - A savoir : les Boliviens sont les champions intersidéraux de la grève. Ils ont même un jour férié pour les chômeurs. Ah, et si vous aviez l'intention de visiter les mines d'argent de Potosi, sachez que les scientifiques considèrent qu'elles auraient du s'écrouler en 1984... toujours motivés ? 3. La Namibie Survol du désert du Namib en montgolfière, en Namibie. L’Afrique australe, c’est l’autre très bon plan pour l’été : Afrique du Sud, Botswana, Mozambique, Madagascar… ce ne sont que des bonnes idées. Mais mon coup de cœur, c’est la Namibie. Les paysages y sont aussi variés qu’en Afrique du Sud mais le pays est globalement plus sauvage et moins domestiqué (ça veut aussi dire que vous allez vous cogner quelques kilomètres de pistes un peu pénibles). En été, c’est l’hiver austral, donc la saison sèche. Il fait chaud dans la journée et frais le soir. La lumière est belle et il fait beau tout le temps (sauf sur la côte Atlantique où le temps est brumeux quasiment toute l’année). C’est aussi la meilleure saison pour les safaris car la végétation et l’eau sont rares, ce qui facilite l’observation des animaux (qui se regroupent autour des points d’eau). Parmi les musts absolus : les safaris dans le Parc National d’Etosha, les formations rocheuses étonnantes du Damaraland, les dunes qui se jettent dans l’Atlantique à Walvis Bay et le désert orange sublime du Namib. Pour ceux qui ont du temps et l’esprit aventurier, il parait que la Skeleton Coast (Nord de la côte atlantique) est l’un des endroits les plus beaux et sauvages du pays. La Namibie en pratique : - Combien de temps on reste : 2 à 3 semaines. Mais ceux qui ont du temps peuvent facilement prolonger pour aller en Afrique du Sud, au Botswana ou aux Chutes Victoria (août y est la meilleure saison aussi). - Comment on se loge : en camping (ou la tente sur le toit de la jeep) pour les plus roots, dans des lodges plus ou moins luxueux pour ceux qui veulent un peu de confort. - Comment on se déplace : en voiture de location. - Quel budget : quoi qu’on choisisse, c’est un voyage plus cher que Cuba ou la Bolivie. On peut limiter les frais en faisant du camping mais, à mon avis, ça vaut aussi le coup de casser sa tirelire une fois de temps en temps pour profiter de certains lodges de luxe vraiment merveilleux (le Mowani Moutain Camp par exemple). Côté vols, on reste dans des tarifs autour de 1 000 €, peut-être un peu moins en s’y prenant à l’avance. - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-namibie-botswana-chutes-victoria/ - Le conseil en plus : craquez pour le survol du désert du Namib en montgolfière, on a l’impression d’y voir la terre dans son état originel. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/afrique/namibie/ - A savoir : comme les gens du Nord ou la famille royale française, les guépards namibiens sont tous consanguins. 4. Les Cyclades en Grèce Le port traditionnel de Klima, à Milos dans les Cyclades grecques Ah, il fallait bien une destination de pedro dans cette sélection. Les Cyclades, c’est probablement la destination la plus courue d’Europe au mois d’août (après la Croatie, faut pas déconner). Et c’est toujours un peu humiliant de se retrouver parqué dans un ferry blindé de touristes qui ont eu la même idée que soi. L’avantage des îles grecques pourtant, c’est qu’elles sont nombreuses, très nombreuses (demandez à Ulysse). Du coup, si on évite les plus connues (Santorin, Mykonos, Paros, Ios, etc.), on peut tomber sur des joyaux qui n’ont pas encore été trop colonisés par des hordes de touristes. Et rien ne vaut le bleu infini de la mer Egée, les salades grecques et les poissons grillés sur la plage, les après-midi à sauter depuis les rochers et les soirées d’été en terrasse, les cheveux volant dans le vent tiède. Il vous faudra faire vos petites recherches pour définir un itinéraire qui colle avec les bateaux mais je recommande particulièrement : - Sifnos : toute petite île très tranquille et assez vallonnée avec quelques randos sympas (celle du Profitis Ilias vaut le coup), très peu de plages de sable mais sur les grands rochers plats, on est bien aussi. - Milos : un peu plus courue mais plusieurs endroits vraiment jolis comme le port traditionnel de Klima ou les formations rocheuses étonnantes de Sarakiniko. - Amorgos : mon coup de cœur absolu. L’île est assez grande et on n’a donc pas l’impression d’être entassés avec les autres. L’eau y est d’un bleu sublime et il y a de nombreuses possibilités de randonnées dans les petits villages et les montagnes. Ne ratez pas non plus la Panaghia Chozoviotissa, un monastère creusé à même la falaise qui surplombe la mer. Les Cyclades en pratique : - Combien de temps on reste : entre 10 et 20 jours. Le principe de changer d'île tous les 3-4 jours fonctionne bien. - Comment on se loge : il y a tout le choix du monde, des petites maisons d’hôte simples jusqu’aux grands hôtels de luxe en passant par les appartements ou maisons de location. - Comment on se déplace : en ferry entre les îles (horaires et réservations sur le site de Greeka). Sur les îles, soit avec les bus publics soit en louant voiture, quad ou scooter. - Quel budget : on peut aller dans les Cyclades avec plus ou moins n’importe quel budget. On peut le faire en routard ou en grand luxe. - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-2-semaines-dans-les-cyclades-grece/ - Le conseil en plus : tous les Grecs ne s'appellent pas Nikos. Je l'ai appris à mes dépends. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/europe/grece/ - A savoir : en fin de journée à Oia, la ville iconique de Santorin, on fait la queue dans les rues de la ville pour assister au coucher de soleil. Et quand le soleil se couche effectivement, on applaudit. Oui oui. 5. L’Australie Vue sur la baie de Sydney, en Australie En juillet - août, c’est l’hiver en Australie. Mais comme les Australiens savent vivre, l’hiver n’est pas la période sinistre et grise que nous subissons chaque année. C’est un moment où il fait bon et sec. L’Australie, c’est le paradis de l’aventure à la cool, des paysages qu’on découvre une bière à la main et des inventions stupides (le babyfoot humain, le foot australien, le wombat). En juillet – août, c’est la bonne saison presque partout en Australie sauf sur la côte Sud. La mer n’est pas très chaude (22-23°) mais l’eau est bleue et surtout vierge des méduses meurtrières (les « stingers ») qui pullulent lors de l’été austral. En revanche pour les requins et les crocodiles, vous vous démerdez. Quelques idées en vrac : les plages interminables et la forêt Daintree dans le Queensland, les parcs nationaux de Kakadu et des Bungle Bungles, le Red Center et le rocher mythique d’Uluru, l’ambiance relax de Sydney ou encore la plongée sous-marine sur la Grande Barrière de Corail. L’Australie en pratique : - Combien de temps on reste : au moins 3 ou 4 semaines (et vous aurez envie de revenir). - Comment on se loge : l’Australie est le paradis des backpackers mais toutes les catégories d’hôtels existent. Dans certaines régions toutefois (la côte Ouest de Broome aux Bungle Bungles par exemple), c’est camping ! - Comment on se déplace : en avion (les distances sont très longues) et en 4x4 ou en bus. - Quel budget : le vol est très cher, distance oblige. Sur place, on peut se débrouiller avec à peu près n’importe quel budget. - Le conseil en plus : just grab a beer and go watch sunset. - A savoir : un jour, tous les animaux les plus dangereux du monde ont tenu un colloque en Australie... et ils n'en sont jamais repartis.


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