Jeremie NOËL

Photos et récits de voyages

Forte temporary blog

Itinéraire : 2 semaines dans les Cyclades

Voyage de 2 semaines dans les Cyclades. Quatre îles au programme : Sifnos, Milos, Santorin et Amorgos.

Jour 1 : Arrivée à Athènes. Transfert en bus pour Le Pirée et bateau rapide (Speedrunner) jusqu'à Sifnos. Nuit à Kastro. Jours 2 et 3 : Séjour à Sifnos alternant plages, randonnées (ascension de la colline du Profitis Ilias) et autres activités tipicos (procession orthodoxe). Nuits à Kastro. Jour 4 : Bateau rapide jusqu'à Milos, visite rapide du port de Mandrakia, puis plage. Nuit à Adamas. Jours 5 à 7 : Séjour à Milos. Plages du nord et du sud, visites des villages de Klima et Trypiti, croisière le long de la côte sud et ouest et découverte du site magnifique de Sarakiniko. Nuits à Adamas puis Klima. Jour 8 : Journée à la plage à Milos puis ferry jusqu'à Santorin. Nuit à Thira. Jour 9 : Matinée croisière dans la caldeira de Santorin : randonnée rapide autour des cratères de Nea Kameni puis baignade dans les sources chaudes. L'après-midi, baignade à la red beach puis à la black beach. Coucher de soleil à Oia. Nuit à Thira. Jour 10 : Visite des ruines de l'ancienne Thera puis bateau rapide (Superjet) jusqu'à Amorgos. Session plage à côté de Katapola. Nuit à Katapola. Jour 11 : Randonnée entre Lagkada et Tholaria puis jusqu'à une petite plage en contrebas. Nuit à Katapola. Jour 12 : Visite de Chora et randonnée jusqu'à Panaghia Chozoviotissa, un monastère troglodytique creusé à même la falaise et blanchi à la chaux. Puis plage l'après-midi au sud de l'île. Au passage, arrêt à l'épave qui a servi de cadre à l'une des scènes du Grand Bleu. Nuit à Katapola. Jour 13 : Matinée plage au sud de l'île puis ferry pour Le Pirée. Nuit à Athènes. Jour 14 : Départ d'Athènes. Photos Grèce Agrandir le plan


Itinéraire : 16 jours dans l’Ouest des USA

Voyage à travers les grands Parcs Nationaux de l'Utah et de l'Arizona : Grand Canyon, Bryce Canyon, Monument Valley, Capitol Reef, Canyonlands, Arches, etc.

Jour 1 : Arrivée à Chicago. Nuit à Chicago. Jours 2 et 3 : Visite de Chicago. Nuits à Chicago. Jour 4 : Vol entre Chicago et Phoenix. Récupération de la voiture de location (Chevrolet Impala) et route jusqu'au Grand Canyon, en passant par Flagstaff (déjeuner à Sedona). Nuit à Grand Canyon Village. Jour 5 : Lever de soleil au Grand Canyon. Randonnée toute la journée le long du South Rim. Coucher de soleil à Lipan Point. Nuit à Grand Canyon Village. Jour 6 : Lever de soleil à Moran Point puis route jusqu'à Page (en passant brièvement à Cameron). A Page, visite de l'Antelope Canyon, du Horseshoe Bend et coup d'oeil au barrage du Lake Powell. Puis route jusqu'à Monument Valley. Coucher de soleil sur la terrasse du View Hotel. Nuit à Monument Valley. Jour 7 : Lever de soleil sur la route panoramique de Monument Valley. Route jusqu'à Moab (via Mexican Hat). Visite d'Arches National Park (Balanced Rock, North & South Window, Park Avenue,...) et coucher de soleil à Delicate Arch. Nuit à Moab. Jour 8 : Lever de soleil (avorté) à Landscape Arch puis randonnée dans Devil's Garden le matin. L'après-midi, tour de buggy dans le désert à proximité de Moab. Nuit à Moab. Jour 9 : Lever de soleil à Dead Horse Point puis route jusqu'à Canyonlands National Park. Visite et randonnées toute la journée à Canyonlands. Nuit à Moab. Jour 10 : Retour à Landscape Arch pour le lever de soleil (magnifique cette fois-ci) et route jusqu'à Capitol Reef National Park. Randonnée dans Capitol Reef. Nuit à Torrey. Jour 11 : Retour à Capitol Reef le matin puis route jusqu'à Bryce Canyon par la magnifique Route 12. En chemin, nombreux arrets panoramiques le long de la Dixie National Forrest et au Kodachrome Basin. Arrivée pour le coucher de soleil à Bryce Canyon. Nuit à Bryce Canyon City. Jour 12 : Lever de soleil à Sunrise Point puis randonnée toute la journée (Peek-a-Boo Loop trail) dans Bryce Canyon. Coucher de soleil à Sunset Point. Nuit à Bryce Canyon City. Jour 13 : Lever de soleil à Sunset Point et route jusqu'à Zion National Park. L'après-midi, randonnées dans Zion (Emerald Pools trails, Riverside walk et Weeping Rock trail). Nuit à Springdale. Jour 14 : Lever tranquille et route vers Las Vegas. Après-midi à arpenter le Strip. Spectacle du Cirque du Soleil en soirée. Nuit à Las Vegas. Jour 15 : Départ pour Los Angeles. Visite d'Hollywood et Beverly Hills. Nuit à Santa Monica. Jour 16 : Matinée à Santa Monica puis visite éclair du Getty Center avant de filer à l'aéroport pour le départ. Photos USA Récit USA Agrandir le plan


USA : Road-trip dans l’Ouest américain

De Chicago à Los Angeles en passant pas les Parcs Nationaux de l'Ouest (Grand Canyon, Bryce Canyon, Monument Valley, Arches, Canyonlands, etc.), une plongée toujours amusante dans l'American Way of Life.

Partis rendre visite à des amis fraîchement installés à Chicago, nous en avons profité pour aller à la rencontre du grand Ouest, en mode un peu express mais suffisant pour en prendre plein la vue et se régaler de l’inénarrable American Way of Life. On visite rapidement Chicago, ville qui présente le double avantage de disposer d’un patrimoine architectural magnifique et de permettre de l’explorer en bateau, au fil de la Chicago River. On évite ainsi les interminables promenades pour profiter de tout cela confortablement installé sur le pont supérieur d’un joli ferry au son de commentaires essentiels : "Dans cet immeuble, tous les appartements sont équipés de baignoires, il y a un parking à trois niveaux et un fitness…" Palpitant, certes mais surtout représentatif de l’importance du confort matériel pour les américains. Une idée du confort que l’on peut encore mieux appréhender en visitant les quelques maisons entre lesquelles nos amis hésitent pour s’installer. On constate ainsi que la notion de charme semble complètement absente ou, en tout cas, terriblement secondaire aux notions d’espace et de praticité. Une maison démesurée, un garage, un bout de jardin et un mall le plus grand possible à portée de voiture : une définition du luxe à l’américaine. Skyline de Chicago et le Lac Michigan vus depuis le sommet de la Hancock Tower Aux Etats-Unis, on ne peut rien faire sans voiture et on n’aurait de toute façon pas idée de s’en priver. Quand je découvre, hilare, que les américains sont tellement fainéants qu’ils ont installé des drive-in même pour les distributeurs de billets, je ne peux m’empêcher de penser aux gros humains de "Wall-E", sanglés dans leurs chaises volantes d’où ils ont accès à tout. Après deux semaines de pratique, j’ai même imaginé un adage : « si vous avez l’impression que vous allez devoir marcher plus de 20 mètres pour atteindre votre destination, poursuivez votre route, il y a forcément un parking plus près ». De fait, la possession d’une voiture aux USA détermine l’existence sociale : elle permet d’effectuer les longs "commute" pour aller travailler, d’aller dîner chez des amis ou de faire les courses. Sans en bouger, on peut voir un film, commander son McDo, tirer de l’argent et c’est même souvent là que l’on a vécu ses premières expériences sexuelles. La voiture, c’est justement ce qui nous attend après avoir quitté nos amis à regret et avoir rallié Phoenix en avion. Au programme, 3500 kilomètres de route en onze jours. On n’est pas des rigolos. L’excellent chroniqueur Bill Bryson disait : "Sur une route aussi droite et aussi large qu’une autoroute américaine, 90 km/h est une limitation de vitesse ridicule. On a l’impression de marcher." Du coup, on est vite tenté d’accélérer, auréolé de cet absurde sentiment d’impunité que la condition de touriste de base vous fait toujours ressentir au volant d’une voiture de location dans une contrée étrangère. Comme si faire croire que vous parlez mal anglais allait excuser le fait que vous ne sachiez pas lire des panneaux routiers déchiffrables par quiconque ayant le niveau intellectuel d’un enfant de 6 ans. Alors, on se fait inévitablement arrêter par un bon shériff à la trogne burinée dans un 4x4 dont les gyrophares consomment en 20 minutes la quantité d’électricité dont dispose le Bangladesh pour une année. Il s’approche de la voiture et vous lance l’absolument universel "Do you know why I’m arresting you?". A Paris, on répond toujours un "Oui, je suis désolé" résigné ; mais ici, on a encore l’espoir de s’en sortir avec un simple "Warning" et une bonne histoire pour les copains, alors on tente un "I really don’t, Officer" (et merde, j’avais dit que j’essayais de faire croire que je parle mal anglais). Après une demi-heure d’attente, on repart avec une bonne histoire, certes, mais aussi $105 d’amende… Les routes sont certes longues, les distances immenses mais rarement monotones parce qu’on traverse les paysages incroyables, à la fois magnifiques et démesurés, de l’Arizona et de l’Utah. En quelques jours, nous visitons tous les plus grands parcs de cette partie de l’Ouest. Le jour de notre arrivée, une tempête de neige s’est abattue sur la région. Toutes les routes pour accéder au Grand Canyon sont bloquées par la neige et les carambolages. Impossible d’y accéder. Juste au moment où nous allions nous résigner à dormir dans le bled inutile de Sedona, l’autoroute rouvre miraculeusement et nous roulons jusqu’au Grand Canyon dans une tempête de neige apocalyptique. C’est un peu pénible sur le moment mais la neige qui persiste dans la plupart des parcs apporte un contraste de couleurs magnifique. Neige sur le Grand Canyon, en Arizona Nous enchaînerons ensuite avec Antelope, Monument Valley, Arches et Canyonlands, Capitol Reef, Bryce Canyon et Zion. Passant de l’un à l’autre, on s’imagine tantôt dans un film d’Indiana Jones ou dans un western de John Ford, tantôt revenus à des temps préhistoriques. Les paysages de l’Ouest sont si connus qu’ils évoquent toujours quelque chose. Mis en scène dans tant de livres et de films, ils font partie de la culture occidentale ; et ce parce que leur immensité et leur beauté mêmes sont une source d’inspiration inégalable pour les artistes. Quand on s’y promène, on a le sentiment que la Terre nous révèle ses entrailles, qu’elle nous laisse entrevoir ce que le temps a construit. Face au défi à la pesanteur que représentent les arches de pierre d’Arches National Park ou à la finesse sublime des aiguilles de pierre (les "needles") de Bryce Canyon, on se trouve, littéralement, sans voix. Du coup, le retour à la civilisation est un peu brusque. Surtout quand cette civilisation est Las Vegas, le paradis du carton-pâte faussement luxueux pour beauf qui se fantasme flambeur. Les premiers instants d’adaptation sont un peu difficiles mais ça revient vite et une fois installés dans l’un des innombrables palaces (où l’on peut en fait se loger pour pas très cher), on part à l’assaut du mythique Strip, ses halls d’hôtels labyrinthiques, ses reproductions de monuments au mauvais goût assumé et surtout sa faune invraisemblable. Short, chemisette hawaïenne ignoble, et un goût certain pour l’embonpoint semblent de rigueur. A les voir, on se dit qu’ils ont dû économiser toute l’année pour venir se donner l’illusion d’être riches en buvant des mètres de margaritas qu’ils s’attachent autour du cou dans la rue et en claquant leur salaire annuel dans des machines à sous sans même que ça ait l’air de les rendre heureux (ou même satisfaits). A Vegas, tout est conçu pour vous faire cracher du pognon. On éclate d’un rire un peu consterné quand le portier de l’hôtel nous fait visiter la chambre et nous explique qu’il y a des détecteurs de mouvement dans le mini-bar. Si on prend une canette sans la reposer exactement dans son emplacement dans les 60 secondes qui suivent, le prix de la boisson est automatiquement facturé sur votre chambre… On croit rêver. Cette ville, dans son ensemble, est ridicule mais reconnaissons que le temps d’une journée, on s’y amuse bien ! Hot babes à Las Vegas, Nevada Finalement, on roule jusqu’à Los Angeles pour passer une nuit et une matinée à Santa Monica. Sur la plage, le matin, nous croisons un père occupé à entrainer ses deux enfants à quelque agrès amusant. Nous discutons brièvement puis, au moment de nous quitter, il nous lance : "I’ll never see you again but God bless you, God bless you !" Ils sont vraiment impayables ces Américains. On reviendra. Photos USA Itinéraire USA


Irlande du Nord : week-end à la Chaussée des Géants

Un week-end à la Chaussée des Géants, entre formations géologiques et paysages exceptionnels de l'Irlande du Nord...

« Chérie, on va passer le week-end à Belfast ! »… on a vu plus glamour. On pense plutôt aux guerres de religion, à l’IRA, à un endroit gris et sinistre. Je ne pourrais pas dire car bien qu’y ayant atterri, je n’y ai pas mis les pieds. Ce qu’on ne sait pas trop, c’est qu’à plus ou moins une heure de route, au Nord, dans le Comté d’Antrim, près de la petite ville de Bushmills, on peut trouver l’Irlande telle qu’on la fantasme. Terre de géants et de légendes celtes, on découvre la côte sauvage de la mer d’Irlande battue par les vents et les flots. L’herbe est rouge et le vent lui a donné une forme étonnante, la roche est sombre et sculptée par l’érosion mais le clou du spectacle est bien la Chaussée des Géants, cet invraisemblable site géologique, fait d’un agrégat de tubes basaltiques hexagonaux dont la formation n’est que partiellement expliquée par la science. On ne se refait pas, j’ai plutôt retenu l’explication mythologique dans laquelle un géant irlandais, Finn McCool, aurait construit cette route sur la mer entre l’Ecosse et l’Irlande pour permettre à son homologue écossais de venir se mesurer à lui. Dans cette histoire, on retrouve l’esprit irlandais, querelleur et matois, fier mais n’hésitant pas à recourir à la ruse pour triompher, ou au moins survivre. La Chaussée des Géants - Irlande du Nord Les gens sont heureux que nous venions en Irlande du Nord. Le terrorisme a occulté les merveilles naturelles que peut offrir le pays (au moins aussi belles que celles de l’Eire et moins fréquentées). Devant les risques actuels que recommencent certains troubles, notre hôte Bob soupire « It’s nonsense… but I can understand, I have been young myself ! ». Il est pourtant difficile de l’imaginer révolté ce Bob qui tient la Whitepark House, un charmant bed & breakfast où le kitsch tient lieu de folklore et rappelle douloureusement ce que les britanniques ont le front de nommer bon goût. Il est à ce jour le seul homme à avoir remporté le prestigieux prix annuel de la « Landlady of the year ». « I know, it’s pretty embarrassing », plaisante-t-il en nous servant un délicieux petit déjeuner. A discuter avec les autochtones, on se rend compte qu’ils ont ce sens de l’ironie pince sans-rire britannique, comme ce distillateur de whisky nous annonçant : « In Northern Ireland, there are only two seasons, winter and June ». Mais il y pointe un soupçon d’épuisement, comme si des années de combats, des Scots envahissant la Bretagne arthurienne jusqu’à la guerre civile en passant par la grande famine (« ever since, we can never have too much potatoes » rigole encore Bob), avaient marqué ce peuple de façon indélébile. Dunseverick Castle - Irlande du Nord L’hiver, comme on est très au Nord, le soleil ne monte jamais très haut dans le ciel et éclaire la campagne d’une lumière dorée et rasante magnifique. On longe les falaises, on écoute le vent, on explore trois pans de murs délabrés surplombant la mer d’Irlande démontée. Bien que la désignation « Dunseverick Castle » indiquée sur les panneaux touristiques semble légèrement pompeuse on imagine sans peine la forteresse celte qu’ils soutenaient. La mythologie n’est jamais loin et les noms d’Arthur, de Merlin, de Guenièvre, de Gauvain, de Graal et d’Avalon résonnent dans le fracas des flots et du vent. Seuls au monde face à la splendide force des éléments, scrutant l’horizon comme Elsa attend éperdue son Hollandais Volant, on vit cette Irlande du Nord perpétuellement crépusculaire comme une mélopée wagnérienne. Photos Irlande du Nord


Itinéraire : 8 jours au Cambodge

Une semaine à Siem Reap, entre visite des temples du complexe d'Angkor (Angkor Vat, Ta Prohm, Bayon, etc.) et découverte du lac Tonle Sap.

Jour 1 : Arrivée à Siem Reap. Nuit à Siem Reap. Jour 2 : Repos le matin. Visite des temples Bakong, Preah Ko et Lolei. Nuit à Siem Reap. Jour 3 : Le matin, visite de l'ensemble de l'Angkor Thom (Bayon, Baphuon, la Terrasse des Eléphants, la Terrasse du Roi Lépreux et le Palais Royal). L'après-midi, visite des temples de Ta Som, East Mebon et Pre Rup. Nuit à Siem Reap. Jour 4 : Visite des temples de Koh Ker et Boeng Meala (dont le Prasat Thom), situés à 3h de route de Siem Reap. Nuit à Siem Reap. Jour 5 : Le matin, visite du Banteay Srei et du Banteay Samre. L'après-midi, visite du Ta Prohm, réputé pour ses magnifiques temples envahis par les racines. Nuit à Siem Reap. Jour 6 : Le matin, visite des temples Kravan, Srah Srang et Banteay Kdei. L'après-midi, visite du temple d'Angkor Vat. Nuit à Siem Reap. Jour 7 : Le matin, visite des villages du Lac Tonle Sap en bateau. L'après-midi, visite des temples de Preah Khan et de Neak Pean. Nuit à Siem Reap. Jour 8 : Le matin, deuxième visite du Ta Prohm, dans la lumière du matin. L'après-midi, départ de Siem Reap. Photos Cambodge


Cuba : le paradoxe cubain

Récit d'un voyage dans l'intérieur des terres à Cuba : La Havane, Vinales, Cienfuegos, Trinidad, Remedios, etc. L'occasion de s'amuser du paradoxe cubain...

Il y a tant d’imaginaire, d’idéologie autour de Cuba que ça ne peut pas être un voyage anodin. Partis pour deux semaines, nous sommes rattrapés, sans le vouloir, par le paradoxe cubain : d’un côté île des Antilles populaire, infiniment touristique et donc au contact de la modernité, de l’autre pays du régime totalitaire castriste, opposant farouche de l’impérialisme américain et victime d’un blocus qui semble avoir stoppé l’évolution du pays dans les années 50. Partis de La Havane, nous visitons la région de Vinales, à l’Ouest de l’île, avant de repartir vers l’Est et découvrir Cienfuegos, Trinidad, Santa Clara, Remedios et enfin les Cayerias del Norte, plages sublimes pas encore trop polluées par le tourisme de masse façon Varadero mais qui en prennent dangereusement le chemin. La Havane - Cuba En route nous nous amusons des petits travers cubains : la bureaucratie galopante, les gens dans les villes dont la principale occupation semble être de s’asseoir sur le pas de sa porte et de regarder la rue toute la journée, les hôtels de “luxe“ avec des poules s’égayant sur les bords de leurs piscines verdâtres, les panneaux de propagande omniprésents qui récupèrent toutes choses au service de la sacro-sainte Révolution, les femmes à moustaches… Plus encore que les cigares et la musique, deux choses semblent sacrées à Cuba : le rhum et la sieste. On rigole bien, on se moque gentiment, mais lorsque l’on discute un peu sérieusement avec les gens qui nous accueillent chez eux le soir, l’on est frappé par la difficulté de la vie à Cuba. Comment ce peuple peut-il garder une telle joie de vivre alors qu’il vit depuis plus de 50 ans sous un régime en panne et totalitaire ? Les taxes sont écrasantes, les magasins sont vides… et pourtant les gens continuent d’excuser Fidel Castro, de voir en lui l’homme de la situation et de dénoncer la bureaucratie qui l’entoure et l’empêche de remettre le pays en ordre de marche. Des décennies de propagande et de glorification de la sacro-sainte révolution ont façonné un culte de la personnalité excluant tout esprit critique. Paradoxalement, c’est aussi ce qui fait le charme de Cuba, ce qui la rend fascinante et ce qui lui a donné cette existence diplomatique et artistique unique. C’est cette foi inébranlable dans sa révolution, sa culture, ses héros… Statue de Che Guevara à Santa Clara - Cuba Quand on se retrouve, pour une nuit et pour rire, à bâfrer des mets immondes dans un hôtel tout inclus de 925 chambres (celui de gauche en fait 870 et celui de droite 2350) et que l’on voit que le régime cubain, pourtant si prompt à dénoncer le modèle américain (quitte à maintenir son peuple dans la misère), en reproduit les codes les plus représentatifs, on hésite entre hurler de rire ou d’indignation. “L’histoire m’absoudra“ avait déclaré Fidel au lendemain de la Révolution. Ses déclarations de ces derniers jours (“le modèle cubain ne fonctionne même plus à Cuba“) ressemblent fort au mea culpa de celui qui n’est plus si sûr de son héritage à l’approche de la mort. Cuba ne laisse pas indifférent… Photos Cuba Itinéraire Cuba


Itinéraire : 16 jours à Cuba

Voyage de deux semaines à Cuba : La Havane, Vinales, Cienfuegos, Trinidad, Santa Clara, Remedios et Cayo Santa Maria.

Jour 1 : Arrivée à La Havane. Nuit à La Havane. Jours 2 et 3 : Visite de La Havane. Nuits à La Havane. Jour 4 : Récupération de la voiture de location (moins facile qu'il n'y parait) puis route vers Vinales, dans la province de Pinar del Rio. En chemin, déjeuner et visite d'une ancienne plantation de café à Las Terrazas. De Terrazas à Vinales, découverte de la route cotière, magnifique. Nuit à Vinales. Jour 5 : Journée à Cayo Jutias, très belle plage moins touristique que la très courue Cayo Levisa. Coucher de soleil et cocktails au point de vue de l'hotel Los Jazmines. Nuit à Vinales. Jour 6 : Lever de soleil au point de vue de Los Jazmines puis randonnée à Los Aquaticos, au milieu des plantations de riz, de tabac, de mais et des mogotes (collines pelées au milieu de la végétation). L'après-midi, visite de la Cueva Santo Tomas, magnifique grotte pas trop exploitée. Nuit à Vinales. Jour 7 : Route jusqu'à Cienfuegos. Déjeuner puis visite de la ville, dont la très belle Punta Gorda, au Sud du centre-ville. Nuit à Cienfuegos. Jour 8 : Journée à Rancho Luna, plage très populaire auprès des Cubains proche de Cienfuegos. L'après-midi court trajet jusqu'à Trinidad. Nuit à Trinidad. Jour 9 : Visite de Trinidad. Nuit à Trinidad. Jour 10 : Découverte de la Valle de los Ingenios (anciennes exploitations sucrières, vieille voie ferrée, etc.) le matin puis visite de Trinidad. Nuit à Trinidad. Jour 11 : Randonnée et baignade à la cascade Salto del Caburni (dans le parc de Topes de Collantes) puis route (défoncée) jusqu'à Santa Clara. Nuit à Santa Clara. Jour 12 : Visite du Tren Blindado et de la Plaza de la Revolucion (mausolée du Che) puis route jusqu'à Remedios. Visite de Remedios (c'est vite fait). Nuit à Remedios. Jour 13 : Découverte des Cayerias del Norte et journée sur la plage "Perla Blanca", magnifique, très reculée et battue par les vents. Nuit à Remedios. Jour 14 : Route jusqu'à Cayo Santa Maria. Journée à la plage. Nuit à Cayo Santa Maria. Jour 15 : Route jusqu'à La Havane. Apéro au bar El Floridita où Hemingway venait boire ses daiquiris. Nuit à La Havane. Jour 16 : Promenade et visite dans La Havane. Départ de La Havane. Photos Cuba Récit Cuba Agrandir le plan


Argentine : le Nord Ouest

Entre quebradas multicolores, déserts de sel et gastronomie, le Nord Ouest de l'Argentine se prête fort bien au road trip...

Vous avez dit road trip ? Qui dit road trip pense immédiatement aux grands espaces de l’Ouest américain, la route 66, les parcs naturels aux couleurs ocre sublimes, le soleil qui tape... Eh bien figurez-vous que l’on peut faire tout cela en Argentine. Au Nord Ouest du pays, aux environs de la ville de Salta, dans les contreforts des Andes et non loin des frontières chilienne et bolivienne, les paysages font irrésistiblement penser aux formations rocheuses légendaires de l’Arizona. Nord Ouest de l'Argentine : quebradas, gauchos et routes poussiéreuses C’est là que nous arrivons au lendemain de notre atterrissage en Argentine pour la première partie d’un voyage de trois semaines dans le pays du tango, du steak et des paysages ébouriffants. Les routes interminables et poussiéreuses s’étendent à l’infini et l’on n’y croise jamais personne d’autre qu’un gaucho (le cowboy local) tranquille. A chaque virage, on découvre l’un des innombrables canyons (les quebradas) qui donnent au paysage ce mélange unique de monotonie et d’originalité qui vous plonge dans un état d’hypnose émerveillée. Les Argentins ont même eu le bon goût de se doter d’une route mythique, la Ruta 40, qui traverse le pays du Sud (Patagonie) au Nord. La comparaison s’arrête là. Le route qui fait le tour du Cierro de 7 colores à Purmamarca - Argentine Très vite, on retrouve l’ambiance andine, la chaleur sèche du soleil tempérée par la fraîcheur du vent et de l’altitude. Dans les minuscules villages où nous faisons étape (Tilcara, Purmamarca, Cachi), les gens paressent sur la place principale en faisant semblant de vendre des articles d’artisanat qui n’intéressent personne, pas même eux. Ils vous toisent de leur indifférence bienveillante et vous invitent à profiter d’un bon repas à l’ombre d’un arbre : « Que lo aproveche ! ». Là, en attendant que passe l’heure chaude, on sent le temps s’écouler tout doucement, sans bruit, presque à l’arrêt et quand on respire profondément, on sent son être entier s’emplir d’une douce plénitude. Et puis on roule, on roule… On arpente des pistes perdues au milieu de rien pendant des heures, pas très vite pour ne pas risquer de crever un pneu et quand on en a marre, on se console en se disant que c’est cela, courir le monde. Des bourgades fantômes évoquant la révolution, la dictature et la poésie On fait attention aux petits détails quand on traverse des bourgades quasiment fantômes et on s’aperçoit que les rues ont partout les mêmes noms ; des noms qui fleurent bon la révolution, la dictature ou la poésie, toutes trois incontournables en Amérique du Sud… Un petit conseil aux voyageurs qui voudraient épater une conquête potentielle : quand vous entrez dans un village de la région, que vous êtes sur la route principale, dites « Tiens, je parie qu’on est sur la calle Belgrano ! ». Vous avez neuf chances sur dix d’avoir raison et de provoquer un rire admiratif. En se rapprochant de la frontière bolivienne, on quitte l’univers des canyons pour retrouver celui de l’altiplano, cette grande plaine à 3000 mètres d’altitude, ensoleillée et aride. Au milieu de la rare végétation, comme un mirage entouré par les lointains pics andins, on tombe sur un désert de sel (Salinas Grandes), lunaire et féérique, d’un blanc aveuglant qui fausse les perspectives et trouble la vision. Le désert andin aux abords des Salinas Grandes - Argentine De temps à autres, on croise d’improbables autostoppeurs. Une femme quechua revient d’une réunion d’artisans à 4 jours de marche de chez elle. La rapprocher de 30 km lui fait économiser presque une journée. Quand nous discutons avec elle, nous nous rendons compte que nos mondes sont trop différents pour se comprendre complètement. Au moment de se quitter, elle essaie de nous vendre une veste de sa confection mais encore une fois sans grande conviction, pour le principe. Pas un instant elle ne semble penser que nous pourrions accepter. Plus tard un guide local nous demandera de l’emmener dans la ville la plus proche. L’une des roues de sa voiture ayant décidé de vivre sa propre vie, il a vite constaté qu’il était difficile de rouler sur trois roues. On ressent une fierté un peu puérile à dépanner ce représentant du pays que l’on visite, cet archétype de baroudeur en détresse… Gastronomie et paysages... Le soir, on se laisse aller à des excès de bife de lomo (filet de boeuf) et de vino Malbec (rouge) ou Torrontes (blanc), toujours à contretemps. Quand nous dînons, les Argentins en sont à peine à l’apéro. Peu importe, comme ça, on est tranquilles. Et puis on va s’allonger sur une improbable piste d’atterrissage perchée sur les hauteurs d’un minuscule village pour y contempler l’immensité des étoiles. Trois cent touristes ont juré y avoir vu une soucoupe volante il y a quelques années… pourquoi pas. Au moment de se coucher, heureux et repus, on n’a pas d’autre souci que de fantasmer sur les noms exotiques et prometteurs qui égayeront notre route le lendemain : Garganta del Diablo, Anfiteatro, Quebrada de Humahuaca, Las Flechas, Cerro de Siete Colores, Paleta del Pintor… Après 5 jours et 1200 kilomètres nous rentrons à Salta, la fin de la première étape du voyage. Photos Argentine Itinéraire Argentine & Chili Récit Patagonie


Patagonie : au bout du monde…

Patagonie, le nom lui-même fait fantasmer et la nature sublime de ce bout du monde, entre lacs et glaciers, est inoubliable. L'un des plus beaux endroits sur Terre.

Vous avez dit bout du monde ? Une journée de voyage nous emmène à l’autre bout de l’Argentine (de Salta à Buenos Aires puis de Buenos Aires à El Calafate), presque à la pointe de l’Amérique du Sud, en Patagonie. Le nom lui-même fait fantasmer. Dernier rempart de (vague) civilisation dans cette lande désolée du bout du monde, El Calafate a le charme absurde des comptoirs anciens : échoppes en tous genres, stations services et même un casino pour qui voudrait perdre ses derniers dollars avant d’aller affronter la mort au Cap Horn. Ici déjà, on sent que la puissance de la nature n’a pas vraiment d’opposition crédible quand l’avion flotte au gré des bourrasques avant d’atterrir. El Calafate et Lago Argentino : icebergs et glaciers Et puis on part, en bateau d’abord, explorer le Lago Argentino et ses canaux où flottent des icebergs bleu fluorescents, morceaux de glacier qui se détachent régulièrement dans un bruit de craquement déchirant. Au milieu d’un paysage rendu gris par le mauvais temps, ces icebergs renvoient une lumière irréelle, une tâche de couleur impossible… Sur le bateau traine-couillons qui nous emmène, les photos ratées pleuvent. Chacun tend devant lui, au dessus de la masse, son petit appareil photo, met un coup de flash pour bien éclairer les cheveux de son voisin au premier plan et rentre se mettre à l’abri d’un air réjoui. Y a-t-il un paradis pour toutes ces photos inutiles, qui finiront oubliées dans quelque équivalent numérique de la « vieille caisse dans la cave »… ou supprimées, tout simplement ? Ces gens oublient de regarder. Le visage fouetté par la pluie, le vent et les embruns, on se sent vivre. Dans l’hostilité de cette nature exceptionnelle, on a la certitude exaltante d’être parfaitement contingent. Iceberg sur le Lago Argentino - El Calafate (Argentine) Puis nous rallions les Torres del Paine, et pour cela il faut traverser une frontière absurde que le Chili et l’Argentine se disputent depuis des siècles. Quatre jours durant, nous arpentons les sentiers de l’un des parcs naturels les moins domestiqués au monde. Le vent patagon attise les fantasmes, et les guides nous encouragent à grimper sur les crêtes pour le sentir souffler. A découvert, on peut presque s’allonger contre le vent venant du champ de glace du Sud (Southern Ice Field) qui alimente le glacier Grey et la plupart des lacs du parc… Quand on le prend en plein visage, on a plutôt l’impression qu’il arrive directement de l’Antarctique. Torres del Paine : la plénitude de la nature à l'état brut Le sentiment de plénitude que l’on ressent ici est difficilement descriptible. La nature y est inviolée et nul ne cherche à l’asservir. On a même parfois l’impression que les autorités du parc prennent un malin plaisir à laisser trépasser régulièrement quelques touristes pour entretenir le mythe. C’est bien. Seul face à la puissance de la nature, fascinante et dangereuse, on est pris du plaisir infini de constater qu’il reste des endroits sur cette terre où l’homme ne cherche pas à se rendre « maître et possesseur de la nature » (pour reprendre cette phrase consternante de l’ami Descartes)… Le massif des Torres del Paine au lever du soleil - Chili Les gens qui passent du temps dans cette partie de la Patagonie prennent un malin plaisir à vous dire que les quatre saisons s’y succèdent dans la même journée. C’est une sorte d’échappatoire pour les hôteliers qui craignent les doléances liées à une mauvaise météo. Chacun anone cette vérité discutable comme un sacerdoce. Nous avons eu, nous, la chance d’avoir principalement du printemps. Les lumières du soleil levant, la couleur des lacs (différente selon que l’eau vient de la pluie ou de la fonte des glaciers), la végétation rare et le ciel toujours changeants sont d’une splendeur indicible. A moitié pour fanfaronner, à moitié pour éprouver notre capacité de résistance, on se jette quelques secondes dans l’eau gelée du lac Pehoé, à 6°C. Presque tétanisé par le froid, bercé par le sifflement du vent entre les montagnes, j’expérimente la rare jouissance de sentir la vie couler dans mes veines… enfin après avoir dûment hurlé pour supporter la morsure du froid. San Carlos de Bariloche et la Route des 7 Lacs Parc National Los Arrayanes - Province de Neuquen (Argentine) Après avoir quitté cet endroit du bout de la terre, il est difficile de conserver son enthousiasme. Il faut plusieurs jours pour revenir à une réalité plus conventionnelle. La région des lacs, limite Nord de la Patagonie, fera donc pour nous office de convalescence. La météo, peu clémente, incitant à la paresse, nous profitons des quelques éclaircies pour envisager la beauté de la région. Ces lacs si semblables sous les nuages, prennent subitement des couleurs, des textures incroyablement diverses. Une randonnée au milieu d’arbres étonnants (les arrayanes), une après-midi à lire un roman érotique sur les rives du lac Nahuel Huapi et quelques derniers kilomètres sur une piste vraiment pas entretenue achèvent ce merveilleux voyage… et l’on ressent, déjà, l'étreinte de la nostalgie. Photos Patagonie Itinéraire Argentine & Chili Récit Nord Ouest Argentine


Itinéraire : 20 jours en Argentine et au Chili

Un voyage de trois semaines qui passe par les paysages andins du Nord Ouest de l'Argentine, le sublime Parc Torres del Paine au Chili et la Route des 7 Lacs.

Jour 1 : Arrivée à Buenos Aires. Nuit à Buenos Aires. Jour 2 : Vol Buenos Aires / Salta. Route entre Salta et Tilcara. Randonnée autour du Cerro de Siete Colores à Purmamarca. Nuit à Tilcara. Jour 3 : Découverte de la Quebrada de Humahuaca, entre Humahuaca et Tilcara. Nuit à Tilcara. Jour 4 : Route entre Tilcara et Salta (par les routes 52 et 40). En chemin, découverte des Salinas Grandes (désert de sel) et de San Antonio de los Cobres. Nuit à Salta. Jour 5 : Route entre Salta et Cachi. Nuit à Cachi. Jour 6 : Matinée à Cachi, puis route vers Cafayate. Découverte de Valles Calchaquies. Nuit à Cafayate. Jour 7 : Visites de vignobles à Cafayate. Route entre Cafayate et Salta. Découverte de la Quebrada de Cafayate. Nuit à Salta. Agrandir le plan Jour 8 : Vol Salta / Buenos Aires / El Calafate Nuit à El Calafate. Jour 9 : Croisière sur le Lago Argentino à la découverte des Glaciers Perito Moreno, Upsala et Spegazzini. Nuit à El Calafate. Jour 10 : Route entre El Calafate et Torres del Paine (au Chili). Randonnée dans le Parc National des Torres del Paine. Nuit à Torres del Paine. Jour 11 : Randonnée au Glacier Grey. Nuit à Torres del Paine. Jour 12 : Randonnée au Lago Sarmiento. Randonnée équestre dans le Parc. Nuit à Torres del Paine. Jour 13 : Randonnée dans la French Valley. Nuit à Torres del Paine. Agrandir le plan Jour 14 : Matinée à Torres del Paine. Route entre Torres del Paine et El Calafate. Vol El Calafate / San Carlos de Bariloche. Nuit à San Carlos de Bariloche. Jour 15 : Découverte de Llao Llao et du Cerro Catedral. Route entre San Carlos de Bariloche et Villa la Angostura. Nuit à Villa la Angostura. Jour 16 : Randonnée au Parc National Los Arrayanes. Après-midi au bord du Lac Nahuel Huapi. Nuit à Villa la Angostura. Jour 17 : Route des Sept Lacs. Nuit à San Martin de los Andes. Jour 18 : Route entre San Martin de los Andes et San Carlos de Bariloche, via Villa Traful. Vol San Carlos de Bariloche / Buenos Aires. Nuit à Buenos Aires. Agrandir le plan Jour 19 : Visite de Buenos Aires. Nuit à Buenos Aires. Jour 20 : Départ de Buenos Aires.


Jeremie Noel | Photographies et impressions de voyage
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