Jeremie NOËL

Photos et récits de voyages

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Promenade de printemps à Rouvres, Eure-et-Loir

Promenade photographique dans les champs aux alentours de Rouvres, en Eure-et-Loir, au printemps...

Situé à quelques kilomètres de Paris, Rouvres est un village au milieu des champs d'Eure-et-Loir, dans la région Centre. C'est une région vallonnée et belle, surtout au printemps quand les champs de colza teintent d'un jaune éblouissant des pans entiers du paysage. Je vais régulièrement courir entre le lieu-dit des Mordants et le village de Rouvres, passant devant la maison du Maire pour lui voler quelques pommes puis devant le moulin du compositeur Michel Legrand et à chaque fois je m'émerveille des couleurs et des jeux de lumières dans les champs. Alors cette fois, j'y suis allé en marchant, avec mon appareil photo et voici une petite sélection de clichés de la campagne de Rouvres au printemps. Champ de colza près du lieu-dit des Mordants en Eure-et-Loir dans la lumière de fin de journée Jeu de lumière dans un champ près de Rouvres, en Eure-et-Loir L'orage menace au-dessus d'un champ de colza près du lieu-dit des Mordants, en Eure-et-Loir Feuilles d'érable dans la campagne d'Eure-et-Loir au coucher du soleil   Patchwork de couleurs dans les champs près de Rouvres, en Eure-et-Loir


Black Rock Oceanfront Resort – Ucluelet

Le Black Rock Oceanfront est un hôtel au luxe feutré à Ucluelet, sur l'île de Vancouver, idéal pour explorer le Pacific Rim National Park.

Le Black Rock Oceanfront Resort est un superbe hôtel situé à Ucluelet, sur l’île de Vancouver, dans la région de la Colombie Britannique au Canada. Hôtel au luxe feutré perché sur les falaises battues par les vents, l’océan et la brume, le Black Rock Oceanfront est une base idéale pour explorer le Pacific Rim National Park et Tofino. Black Rock Oceanfront Resort : le choix de la tranquillité Tout voyage dans l’Ouest du Canada doit passer par l’île de Vancouver. Cette longue bande de terre située sur la côte Ouest du Canada regorge de paysages magnifiques : depuis les forêts et les cascades du Strathcona State Park jusqu’aux magnifiques plages de la côte Pacifique en passant par l’observation de l’abondante vie sauvage un peu partout sur l’île (ours noirs, grizzlys, orques, baleines, fish eagles, etc.). Les chambres du Black Rock Oceanfront donnent sur de grandes terrasses d'où l'on peut voir l'océan et la forêt. Pour explorer le Pacific Rim National Park, il y a deux bases possibles situées chacune à une extrémité du Parc, à 35 kilomètres l’une de l’autre : Tofino, très fréquentée, et Ucluelet, beaucoup plus confidentielle. Le Black Rock Oceanfront Resort, à Ucluelet est une excellente option pour être plus tranquille, dans des paysages un peu plus tourmentés qu’à Tofino. Notez toutefois qu’au mois d’août (surnommé « Fogust » par les autochtones) le brouillard est plus persistant à Ucluelet qu’à Tofino. La chambre du Black Rock Oceanfront Resort Les chambres du Black Rock Oceanfront sont grandes et luxueuses. Sur le site de l’hôtel, il y a 25 catégories différentes et il est difficile de s’y retrouver au moment de la réservation. Je suis donc parfaitement incapable de dire dans quelle catégorie de chambre je me suis retrouvé. Ce qui est sûr c’est que les seuls éléments qui changent vraiment d’une catégorie à l’autre sont la taille de la chambre et son orientation (vue forêt ou vue océan). Le salon d'une chambre du Black Rock Oceanfront, à Ucluelet. La fenêtre donne sur la forêt pluviale. Quoi qu’il en soit, les chambres sont très belles, avec une jolie déco design, beaucoup d’espace et de grandes terrasses. Nous avions un grand salon et une chambre avec de grandes baies vitrées donnant sur la forêt (et partiellement sur l’océan). Dans la salle de bain, la baignoire a vue sur la chambre et, au loin, la forêt grâce à une ouverture dans le mur. Bref, les chambres du Black Rock Oceanfront Resort sont très plaisantes. Les parties communes Le Black Rock Oceanfront Resort est un grand bâtiment qui dispose d’un restaurant avec terrasse quand le temps le permet et d’un bar équipé d’un cheminée design (façon Murano). Il y a également une piscine et un jacuzzi en plein air, une salle de fitness moderne et un spa. Rien de spécial à dire sur les parties communes dont la décoration est au diapason des chambres, tout à fait plaisante. Les repas au Black Rock Oceanfront Nous avons pris un petit-déjeuner et un dîner au Black Rock Oceanfront. Les repas sont tout à fait convenables dans un style pas ultra raffiné (la gastronomie n’est pas un gros point fort du Canada). Je recommande le steak de bison, goûteux et bon pour la santé (meilleur que le bœuf, moins bon que l’élan d’après les autochtones), et l’assortiment de bières qui permet d’en tester un certain nombre. La salle du restaurant du Black Rock Oceanfront Resort. En août, il y a beaucoup de brouillard à Ucluelet mais en règle générale, on voit l'océan depuis le restaurant. Niveau petit-déjeuner, nous avons commencé le séjour par une déconvenue. Quand nous sommes arrivés, en milieu de service dans une salle à manger à moitié vide, le maître d’hôtel nous a immédiatement indiqué que la cuisine était saturée et qu’il nous faudrait attendre au moins 45 minutes pour être servis. Nous ne sommes pas restés, un peu consternés qu’un hôtel de ce niveau, en plein mois d’août, soit incapable de d’assurer un service correct. Le lendemain, nous avons tout de même réussi à petit-déjeuner à l’hôtel. C’était tout à fait bon. Les activités au Black Rock Oceanfront Le Black Rock Oceanfront est surtout l’occasion de découvrir la nature sauvage de la côte Ouest de l’île de Vancouver. Les activités sont donc légion. L’hôtel est situé sur la Wild Pacific Trail, un réseau de sentiers suivant la côte, entre forêt et océan. Selon que l’on part à gauche ou à droite en sortant de l’hôtel, on peut faire chacune des trois sections de la Wild Pacific Trail : Brown’s beach, Big beach ou Lighthouse Loop (8 km au total). La plage de Chesterman est tout près de Tofino et du Pacific Rim National Park Le vrai point d’orgue de la région est le Pacific Rim National Park qui regroupe une succession d’immenses et magnifiques plages de sable auxquelles on accède par des sentiers agréables au milieu de la forêt pluviale. Au moins deux jours ne seront pas de trop pour explorer la côte. Enfin, parmi les autres activités possibles, on compte : - Le surf : Tofino, est un haut lieu du surf et vous trouverez très facilement des boutiques qui louent tout le matériel. - L’observation de la faune : au mois d’août, des croisières de 2-3h permettent d’aller observer les baleines et les ours noirs (voire des grizzlys si vous êtes chanceux). - Le tour de l’île en hydravion : cette activité est très chère et soumise aux conditions météo mais permet d’aller voir les glaciers et cascades intimidants du centre de l’île de Vancouver. Avec le brouillard qui se déchire et s’accroche aux reliefs des îles, cela donne aussi des panoramas impressionnants sur la côte. Depuis un hydravion, on voit bien le brouillard se déchirer autour de la côte Ouest de l'île de Vancouver, près de Tofino. Le Black Rock Oceanfront en pratique Voir le site du Black Rock Oceanfront Tarif : A partir de 170 € / nuit en chambre et petit-déjeuner Y aller : Le Black Rock Oceanfront est situé à Ucluelet, sur la côte Ouest de l’île de Vancouver. Il existe des vols pour Tofino au départ de Vancouver ou de Victoria mais le moyen le plus fréquent pour venir depuis le continent est de prendre le ferry pour Nanaimo. De là, il faut compter un peu moins de 3h de route (il y a de jolies étapes sur la route).


Top 5 des destinations pour les vacances d’été

Un petit guide pour sélectionner votre destination pour les vacances d'été. Vous êtes plutôt Cuba, Grèce, Bolivie, Namibie ou Australie ?

L’été, c’est l’enfer du voyageur. Depuis que des millions de touristes jadis parqués à Sanary-sur-Mer peuvent désormais partir à la découverte de contrées lointaines et exotiques, on peut être au fin fond de l’Amazonie et encore tomber sur l’infâme Jean-Christophe de la compta qu’on se faisait une telle joie d’éviter pendant deux malheureuses semaines. Surtout aussi parce que le mois d’août, ce n’est la bonne saison nulle part. C’est la saison des pluies en Asie et en Amérique centrale, la canicule aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, il flotte en Islande (comme toute l’année me direz-vous), il fait froid dans les îles de l'Océan Indien. Bref, c’est toujours un casse-tête de trouver une destination adaptée aux vacances d'été. Voici donc mes 5 recommandations de destinations de vacances pour cet été. 1. Cuba Che Guevara veille sur un carrefour à Cienfuegos On commence par une destination un peu contre intuitive pour l’été. En août, c’est la saison humide et chaude à Cuba. La température est parfois un peu pénible à supporter et il pleut quasiment tous les jours. Mais la saison humide, comme dans pas mal de pays de "mousson", ça consiste en général en une grosse averse plutôt bienvenue en milieu d’après-midi, à l’heure de la sieste. Le reste du temps, c’est un grand soleil qui brille. Pour les photographes, le temps orageux offre régulièrement des lumières et des ciels splendides. Cuba, c’est aussi la destination idéale l’été pour mélanger séjour culturel et plage. Enfin, c’est plutôt la saison basse et ça, c’est toujours bien. Alors, on révise l’histoire de Che Guevara et on va se gaver de daiquiris à la Floridita. Cuba en pratique : - Combien de temps on reste : entre 10 et 20 jours. - Comment on se loge : chez l’habitant, dans les Casas Particulares. On commence chez Marta e Israel à La Havane et on leur demande de nous recommander une casa pour l’étape d’après. Et ainsi de suite. - Comment on se déplace : en voiture de location (prévoyez une bonne demi-journée à La Havane pour remplir toutes les formalités, le Cubain a la formalité tatillonne). - Quel budget : sur place la vie n’est pas très chère, surtout si on voyage en casas particulares (dans les hôtels des plages réputées, les prix grimpent vite). Le billet d’avion transatlantique est toujours un peu coûteux mais en s’y prenant à l’avance et en étant un peu flexible, on peut trouver des vols à moins de 1 000 €. - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-16-jours-a-cuba/ - Le conseil en plus : si vous allez à la plage, évitez Varadero ou Cayo Coco et allez plutôt dans les Cayerias del Norte où vous pourrez encore trouver des coins pas trop fréquentés. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/amerique-centrale/cuba/ - A savoir : les Cubains ne savent pas faire les mojitos. Buvez des daiquiris. 2. La Bolivie L'île Incahuasi (ou Isla del Pescado) au milieu du désert de sel d'Uyuni, en Bolivie. Globalement, l’Amérique du Sud est une très bonne destination pour l’été. Mais la Bolivie est un petit bijou, moins couru que le Pérou tout proche. L’été, c’est la saison sèche de l’hiver austral. Sur l’Altiplano (la partie andine de la Bolivie, la plus belle), il fait beau tout le temps, la température est agréable le jour (20-25°) et froide la nuit (parfois jusqu'à -10°). La Bolivie vaut d’abord pour les paysages exceptionnels du Sud Lipez : les lagunes multicolores et peuplées de flamants roses, les volcans, les villages abandonnés au milieu de l’altiplano, les nuits de turista dans des hospedajes muy muy basicos et surtout le panorama irréel et sublime du désert de sel d’Uyuni. Mais le reste du pays vaut largement le détour aussi : La Paz la nuit, l’ambiance coloniale de Sucre, les mines d’argent de Potosi, les randos à cheval dans l’arrière-pays western de Tupiza et la tranquillité de l’Isla del Sol sur le Lac Titicaca. Comme disait Butch Cassidy : “Kid, next time I say let’s go to Bolivia, let’s go to Bolivia.” La Bolivie en pratique : - Combien de temps on reste : 2 à 3 semaines. - Comment on se loge : dans des petits hôtels pas chers la plupart du temps (ambiance assez roots), dans des refuges dans le Sud Lipez. - Comment on se déplace : en bus la plupart du temps, en 4x4 avec chauffeur dans le Sud Lipez. - Quel budget : sur place la vie et les hébergements ne sont vraiment pas chers. La location du 4x4 est un peu plus coûteuse mais vous pouvez partager avec d’autres voyageurs. En revanche, il n’y a pas de solution bon marché pour le vol (difficile de trouver moins de 1 100 – 1 200 €). - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-3-semaines-bolivie/ - Le conseil en plus : pour les froides nuits en refuge du Sud Lipez, n’hésitez pas à vous munir d’une bonne vieille bouillotte de grand-mère. Ca peut vous sauver la vie. Ah, et évitez les soupes dans les stations-services où les bus font étape la nuit. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/amerique-du-sud/bolivie/ - A savoir : les Boliviens sont les champions intersidéraux de la grève. Ils ont même un jour férié pour les chômeurs. Ah, et si vous aviez l'intention de visiter les mines d'argent de Potosi, sachez que les scientifiques considèrent qu'elles auraient du s'écrouler en 1984... toujours motivés ? 3. La Namibie Survol du désert du Namib en montgolfière, en Namibie. L’Afrique australe, c’est l’autre très bon plan pour l’été : Afrique du Sud, Botswana, Mozambique, Madagascar… ce ne sont que des bonnes idées. Mais mon coup de cœur, c’est la Namibie. Les paysages y sont aussi variés qu’en Afrique du Sud mais le pays est globalement plus sauvage et moins domestiqué (ça veut aussi dire que vous allez vous cogner quelques kilomètres de pistes un peu pénibles). En été, c’est l’hiver austral, donc la saison sèche. Il fait chaud dans la journée et frais le soir. La lumière est belle et il fait beau tout le temps (sauf sur la côte Atlantique où le temps est brumeux quasiment toute l’année). C’est aussi la meilleure saison pour les safaris car la végétation et l’eau sont rares, ce qui facilite l’observation des animaux (qui se regroupent autour des points d’eau). Parmi les musts absolus : les safaris dans le Parc National d’Etosha, les formations rocheuses étonnantes du Damaraland, les dunes qui se jettent dans l’Atlantique à Walvis Bay et le désert orange sublime du Namib. Pour ceux qui ont du temps et l’esprit aventurier, il parait que la Skeleton Coast (Nord de la côte atlantique) est l’un des endroits les plus beaux et sauvages du pays. La Namibie en pratique : - Combien de temps on reste : 2 à 3 semaines. Mais ceux qui ont du temps peuvent facilement prolonger pour aller en Afrique du Sud, au Botswana ou aux Chutes Victoria (août y est la meilleure saison aussi). - Comment on se loge : en camping (ou la tente sur le toit de la jeep) pour les plus roots, dans des lodges plus ou moins luxueux pour ceux qui veulent un peu de confort. - Comment on se déplace : en voiture de location. - Quel budget : quoi qu’on choisisse, c’est un voyage plus cher que Cuba ou la Bolivie. On peut limiter les frais en faisant du camping mais, à mon avis, ça vaut aussi le coup de casser sa tirelire une fois de temps en temps pour profiter de certains lodges de luxe vraiment merveilleux (le Mowani Moutain Camp par exemple). Côté vols, on reste dans des tarifs autour de 1 000 €, peut-être un peu moins en s’y prenant à l’avance. - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-namibie-botswana-chutes-victoria/ - Le conseil en plus : craquez pour le survol du désert du Namib en montgolfière, on a l’impression d’y voir la terre dans son état originel. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/afrique/namibie/ - A savoir : comme les gens du Nord ou la famille royale française, les guépards namibiens sont tous consanguins. 4. Les Cyclades en Grèce Le port traditionnel de Klima, à Milos dans les Cyclades grecques Ah, il fallait bien une destination de pedro dans cette sélection. Les Cyclades, c’est probablement la destination la plus courue d’Europe au mois d’août (après la Croatie, faut pas déconner). Et c’est toujours un peu humiliant de se retrouver parqué dans un ferry blindé de touristes qui ont eu la même idée que soi. L’avantage des îles grecques pourtant, c’est qu’elles sont nombreuses, très nombreuses (demandez à Ulysse). Du coup, si on évite les plus connues (Santorin, Mykonos, Paros, Ios, etc.), on peut tomber sur des joyaux qui n’ont pas encore été trop colonisés par des hordes de touristes. Et rien ne vaut le bleu infini de la mer Egée, les salades grecques et les poissons grillés sur la plage, les après-midi à sauter depuis les rochers et les soirées d’été en terrasse, les cheveux volant dans le vent tiède. Il vous faudra faire vos petites recherches pour définir un itinéraire qui colle avec les bateaux mais je recommande particulièrement : - Sifnos : toute petite île très tranquille et assez vallonnée avec quelques randos sympas (celle du Profitis Ilias vaut le coup), très peu de plages de sable mais sur les grands rochers plats, on est bien aussi. - Milos : un peu plus courue mais plusieurs endroits vraiment jolis comme le port traditionnel de Klima ou les formations rocheuses étonnantes de Sarakiniko. - Amorgos : mon coup de cœur absolu. L’île est assez grande et on n’a donc pas l’impression d’être entassés avec les autres. L’eau y est d’un bleu sublime et il y a de nombreuses possibilités de randonnées dans les petits villages et les montagnes. Ne ratez pas non plus la Panaghia Chozoviotissa, un monastère creusé à même la falaise qui surplombe la mer. Les Cyclades en pratique : - Combien de temps on reste : entre 10 et 20 jours. Le principe de changer d'île tous les 3-4 jours fonctionne bien. - Comment on se loge : il y a tout le choix du monde, des petites maisons d’hôte simples jusqu’aux grands hôtels de luxe en passant par les appartements ou maisons de location. - Comment on se déplace : en ferry entre les îles (horaires et réservations sur le site de Greeka). Sur les îles, soit avec les bus publics soit en louant voiture, quad ou scooter. - Quel budget : on peut aller dans les Cyclades avec plus ou moins n’importe quel budget. On peut le faire en routard ou en grand luxe. - Un exemple d’itinéraire : http://jeremie-noel.com/itineraire-2-semaines-dans-les-cyclades-grece/ - Le conseil en plus : tous les Grecs ne s'appellent pas Nikos. Je l'ai appris à mes dépends. - Un aperçu de ce qui vous attend : http://jeremie-noel.com/gallery/photos/europe/grece/ - A savoir : en fin de journée à Oia, la ville iconique de Santorin, on fait la queue dans les rues de la ville pour assister au coucher de soleil. Et quand le soleil se couche effectivement, on applaudit. Oui oui. 5. L’Australie Vue sur la baie de Sydney, en Australie En juillet - août, c’est l’hiver en Australie. Mais comme les Australiens savent vivre, l’hiver n’est pas la période sinistre et grise que nous subissons chaque année. C’est un moment où il fait bon et sec. L’Australie, c’est le paradis de l’aventure à la cool, des paysages qu’on découvre une bière à la main et des inventions stupides (le babyfoot humain, le foot australien, le wombat). En juillet – août, c’est la bonne saison presque partout en Australie sauf sur la côte Sud. La mer n’est pas très chaude (22-23°) mais l’eau est bleue et surtout vierge des méduses meurtrières (les « stingers ») qui pullulent lors de l’été austral. En revanche pour les requins et les crocodiles, vous vous démerdez. Quelques idées en vrac : les plages interminables et la forêt Daintree dans le Queensland, les parcs nationaux de Kakadu et des Bungle Bungles, le Red Center et le rocher mythique d’Uluru, l’ambiance relax de Sydney ou encore la plongée sous-marine sur la Grande Barrière de Corail. L’Australie en pratique : - Combien de temps on reste : au moins 3 ou 4 semaines (et vous aurez envie de revenir). - Comment on se loge : l’Australie est le paradis des backpackers mais toutes les catégories d’hôtels existent. Dans certaines régions toutefois (la côte Ouest de Broome aux Bungle Bungles par exemple), c’est camping ! - Comment on se déplace : en avion (les distances sont très longues) et en 4x4 ou en bus. - Quel budget : le vol est très cher, distance oblige. Sur place, on peut se débrouiller avec à peu près n’importe quel budget. - Le conseil en plus : just grab a beer and go watch sunset. - A savoir : un jour, tous les animaux les plus dangereux du monde ont tenu un colloque en Australie... et ils n'en sont jamais repartis.


Comment survivre à la visite de Clearwater, au coeur du Canada profond ?

Porte vaguement civilisée pour accéder au Wells Gray Provincial Park, Clearwater a le charme discutable des bleds absurdes de l'Amérique profonde... au Canada !

Même pour le voyageur le plus aguerri, la définition de l’itinéraire idéal reste un exercice périlleux. Le commentaire un brin emphatique du Lonely Planet, l’enthousiasme démesuré d’un collègue néophyte ou la pure malveillance d’un autre touriste piégé ont tôt fait de vous égarer dans des endroits sans le moindre intérêt. Souvent, on se fait berner par des noms qui évoquent l’exotisme, l’aventure, le mystère, le voyage. Imaginez ma déception en découvrant que le seul intérêt de la sensuelle Vera Cruz est son médiocre aquarium ou que le désert du Kalahari est en fait une sorte de champ de blé vaguement vallonné. Clearwater ou l’Amérique profonde Parfois l’erreur est plus inexplicable. Et c’est ainsi que j’ai découvert la fabuleuse bourgade de Clearwater, ville étape de la Colombie Britannique dont le nom, aussi bien que la réalité, évoque ces incroyables bleds de l’Amérique (ou du Canada en l’occurence) profonde peuplés de bouseux magnifiques à la Twin Peaks. Après 10 jours dans la majestueuse région des Rocheuses canadiennes, le choc est un peu sévère. Le magnifique centre de conférence international de Clearwater, en Colombie Britannique (Canada). Microsoft songe à y organiser son prochain séminaire. Mon premier contact avec Clearwater est avec un centre de conférence pas tout à fait international puis avec l’inévitable excursion au centre d’information, sorte de caverne d’Ali Baba où le touriste plein d’espoir vient glaner l’assurance que son séjour dans la région sera exceptionnel. J’y arrive à l’heure de pointe. Nous sommes en effet trois touristes, au bas mot, à guetter les hôtesses débordées par ce flot inattendu de visiteurs. Mon choix se porte naturellement sur la délicieuse Ronny. De Ronny, on peut dire que si la qualifier d'énorme tient sans doute de l'exagération, la considérer comme stupide relève incontestablement du délicat euphémisme. Au moment où c’est à moi, son téléphone sonne. C’est sa coloc - que l’on imagine au moins aussi gironde - qui s’inquiète du nombre de nuggets que Ronny veut pour son dîner. Après l’avoir éconduite sur un ton affairé, Ronny lève sur moi un regard interrogateur. A Clearwater, le soleil se couche à… l’Ouest ? Je commence à tester son incompétence par quelques questions standards sur les balades de la région de Clearwater. Rassuré par le ton monocorde sur lequel elle débite des informations toutes plus inutiles les unes que les autres, je me décide à poser la question piège que je préparais depuis un moment : ”Tell me Ronny, what would be a good spot to watch sunset?” A mesure que je pose ma question, je vois passer dans son regard l’incompréhension d’abord, puis la stupeur et enfin une authentique terreur. Le coucher de soleil… c’est bien la première fois qu’on la lui fait celle-là. Le fameux buffet Chinois "all you can eat" du Dutch Motel. Un must absolu à Clearwater... Reprenant doucement ses esprits, je la vois gagner du temps. “Le soleil se couche à l’Est ou à l’Ouest ? A… l’Ouest ?”, hasarde-t-elle en quêtant mon approbation du regard. Un moment tenté de pousser le sadisme un peu plus loin, je finis par opiner. Elle commence par bredouiller quelques indications puis, sans doute effarée par l’ampleur de la tâche, finit par renoncer. Je sens qu’on va bien rigoler à Clearwater. Dans l’antre de l’ogresse La suite de ma découverte m’emmène dans la guest house qui me servira de camp de base pour les deux prochains jours. Dans ma chambre, la décoration évoque à nouveau le bon goût légendaire de l’Amérique profonde. S’y cotoient en effet pêle-mêle des tableaux infâmes représentant Lancelot du Lac en extase devant Guenièvre, la Cène ou une villa méditerranéenne, des pendules ornées de roses en céramique, une photo de la fille de la maison dans un cadre fleuri et des assiettes accrochées au mur. La totalité de la bâtisse est par ailleurs tapissée d’une moquette turquoise qui recouvre jusqu’à la lunette des toilettes. Le kitsch est un art. Grosse fréquentation au mall de Clearwater. On comprend que le liquor store soit l'unique réconfort des habitants... L’ogresse qui tient la maison d’hôte semble vivre dans la cave. Elle m’indique une sonnette pour la prévenir quand j’ai besoin de quelque chose. Chaque fois que je l’actionne, elle émerge de son sous-sol pour m’entretenir de son étonnante conversation. Nous parlons d'abord de Paris, où elle est allée quelques jours il y a 30 ans, et qui est sa ville préférée. A ce propos, elle me demande des nouvelles de la polémique concernant la construction de la Pyramide du Louvre... hum, c'est pas nouveau nouveau cette histoire. Plus tard, elle évoque sa haine farouche de la violence, surtout à la télévision, alors que je vois derrière elle les grands films pacifistes Inglourious Basterds, Blood Diamond et Funny Games parmi ses DVD. Ceci mis à part, elle est simplement adorable. Spahat et Helmcken falls : le clou du spectacle Une fois installé, il est enfin temps d’aller découvrir le Wells Gray Provincial Park, la raison initiale de cette étape à Clearwater. J’y fais quelques jolies randonnées mais le clou du spectacle est sans aucun doute les deux grandes et belles cascades Helmcken Falls et Spahat Falls. La nature y est très belle mais après les paysages splendides de Banff et Jasper, difficile de ne pas rester un peu sur sa faim. La cascade d'Helmcken Falls fait 141 mètres de haut et est le principal point d'intérêt du Wells Gray Provincial Park, près de Clearwater. Clearwater : course de pick-up, atelier saucisse et bible camp En rentrant à Clearwater, je découvre quelques nouvelles pépites. Ici des fermiers empaillés décorent le portail d’une maison, là un motel miteux vante son buffet chinois “all you can eat” à peine concurrencé par le “steak & prawns” du vendredi proposé par l’auberge voisine. Un petit peu effrayants ces fermiers empaillés sur une palissade... A 17h, le mall tout proche est désert. La seule voiture de l’immense parking est arrêtée devant un liquor store.  En découvrant sur la devanture du supermarché les prochains grands évènements qui vont agiter Clearwater, j'envisage la place considérable qu'il doit avoir dans la communauté : course de pick-up dans la boue, atelier saucisse chez Vicki, voyance chez Erica ou pédicure chez Marg. Un shot d'alcool à brûler s'il-vous-plait. Vite. Le tableau des prochains évènements à Clearwater. Alléchant. Une dernière interrogation sur le genre de forfait qu’ont dû commettre les pauvres enfants pensionnaires du Bible Camp de Clearwater et je poursuis ma route vers la splendide île de Vancouver. Finalement, on se sera bien amusé à Clearwater… ne manquez pas d’y passer.


Paradis Hotel & Golf Club – Ile Maurice

L'Hôtel Paradis est un hôtel de luxe familial situé dans l'un des plus beaux endroits de l'Ile Maurice, le Morne.

L’hôtel Paradis est un grand hôtel de luxe situé à la pointe Sud-Ouest de l’Ile Maurice dans un cadre magnifique, au pied de la montagne du Morne. Longue plage, sports en tout genre et luxe décontracté sont au programme... Hôtel Paradis : une superbe localisation La densité d’hôtels à l’Ile Maurice a de quoi intimider et il est toujours un peu difficile de faire un choix. L’hôtel Paradis n’est pas d’un luxe clinquant. C’est un hôtel très haut de gamme, familial et idéal pour des vacances actives. Outre son offre pléthorique d’activités (nautiques ou terrestres) et ses chambres spacieuses, c’est par sa situation, au pied du Morne, cette superbe masse rocheuse recouverte de végétation qui donne à l’endroit un faux air de l’île de Lost, que l’hôtel Paradis se démarque en premier lieu. La plage, interminable, y est ainsi l’une des plus belles de l’île et présente le double avantage d’être face au coucher de soleil et assez peu affectée par les marées. L’hôtel jumeau de l’hôtel Paradis, le Dinarobin, vaut également le détour : plus luxueux, plus calme mais aussi un peu plus loin des activités et… plus cher ! La chambre de l’hôtel Paradis C’est l’un des rares points un peu perfectibles de l’hôtel Paradis. Les chambres sont très spacieuses et confortables, la salle de bain est immense mais la déco s’avère un peu vieillotte. La chambre de l'Hôtel Paradis : très spacieuse mais déco un poil vieillotte. Malgré tout, le peu temps que l’on passe dans sa chambre, on y est bien (surtout quand la clim permet d’échapper à la chaleur du début d’après-midi). Toutes les chambres « standards » de l’hôtel Paradis sont situées dans des bâtiments de deux étages, face à la mer, dans de jolis jardins légèrement en retrait de la plage. Dans chaque chambre, outre le grand lit, on trouve un coin salon avec canapé, table basse et télé, une salle de bain avec douche, baignoire et un grand dressing et enfin une terrasse avec deux fauteuils, une table et une chaise longue. Les jeunes parents peuvent aussi demander l’adjonction d’un lit bébé. Les parties communes Les parties communes sont à l’image de l’hôtel Paradis, spacieuses et ouvertes sur l’environnement. La déco est un peu partout la même : toit en paille et colonnes en bois. C’est simple et de bon goût. L’offre de restaurants est pléthorique puisque, outre les 4 restaurants de l’hôtel Paradis, les clients ont également accès aux 4 restaurants de l’hôtel Dinarobin. Le Brabant est le restaurant principal, situé entre la piscine et la réception, avec grand buffet tous les soirs. La grande piscine de l'hôtel Paradis a vu sur la plage et l'océan. Les autres restaurants de l’hôtel Paradis sont La Palma, un restaurant italien sur la plage, Le Blue Marlin, un restaurant de poissons face à la mer et La Ravanne, un restaurant créole mauricien. Attention, le restaurant gastronomique du Dinarobin, Saveurs des Iles, n’accepte pas les enfants. Ils vous refouleront sans pitié. Il y a, par ailleurs, une très grande piscine avec vue sur la plage, un spa Clarins et une salle de fitness ultra-moderne. Partout, on capte un WiFi tout à fait efficace. Le domaine des deux hôtels (Hôtel Paradis et Dinarobin) étant immense, les hôtels mettent à disposition sur simple demande de petites voiturettes de golf avec chauffeur pour se déplacer. Les repas à l’hôtel Paradis Je n’ai pas eu l’occasion de tester tous les restaurants. Nous avons pris la grande majorité de nos repas au Blue Marlin où le service était le plus efficace et la nourriture la plus raffinée. Le soir notamment, nous avons souvent eu d’excellentes entrées : tarte de tomates, mozzarella et thon cru, soupe de potiron et œuf basse température, etc. Le midi, je vous recommande instamment la délicieuse trilogie de thon (un thon mi-cuit, un thon en sashimi et une tarte au thon mariné au basilic). Au premier plan, le Blue Marlin, le meilleur restaurant de l'Hôtel Paradis La Palma vaut surtout pour sa situation sur la plage de l’hôtel Paradis. Sympa de déjeuner les pieds dans le sable. Niveau nourriture, il n’y a pas un choix énorme mais les salades et les pizzas à pate fine sont correctes. En revanche le service laisse franchement à désirer et il nous est plusieurs fois arrivé d’attendre 20 minutes pour un café ou que le serveur se soit planté dans la commande. Le restaurant La Palma est sur la plage de l'hôtel Paradis. Un endroit très sympa mais le service laisse un peu à désirer. Nous n’avons testé qu’une fois les buffets : méditerranéen au Brabant (Hôtel Paradis) où nous nous sommes gavés de l’excellent assortiment carpaccio, pizzas, frites, fruits de mer à l’Harmonie (Dinarobin). Dans la catégorie buffet d’hôtel international, on a vu bien pire… Le Morne Plage, au Dinarobin, offre les avantages de La Palma (déjeuner les pieds dans le sable) avec une carte un peu plus étendue et un service plus efficace. Les meilleurs repas sont sans doute les petits déjeuners, délicieux et gargantuesques : œufs en tous genres (pochés, au plat, brouillés, coque, durs, etc.), crêpes et gaufres faites minute, charcuterie, hash browns, viennoiseries, stand asiatique et de très nombreux fruits frais. Les activités C’est l’atout numéro 1 de l’hôtel Paradis. L’offre d’activités y est absolument pléthorique. Le mieux, c’est sans aucun doute le ski nautique, gratuit et à volonté (ce qui n’existe presque nulle part ailleurs qu’à l’Ile Maurice) sur un ponton au milieu du lagon, calme la plupart du temps. J’y ai fait entre 3 et 4 tours chaque jour. Côté activités nautiques, tout y est : hobbie cat, laser, kayak, paddle surf, kite surf, planche à voile, pédalo, snorkeling, plongée sous-marine (payant). Les activités terrestres ne sont pas en reste puisque l’hôtel propose du tennis, du ping pong, du golf (payant), de la location de vélo, du foot, du beach volley (s’il y a suffisamment de participants) et de nombreux cours de fitness (pilates, fit ball, aquagym, zumba, etc.). Sans parler de l'activité Caïpirinha au bar tous les soirs... Le bar de l'hôtel Paradis où on peut déguster quelques délicieuses caïpirinihas le soir. L’hôtel Paradis en pratique Voir la fiche de l’hôtel Paradis sur le site de Beachcomber. Tarif : A partir de 250 € / nuit en chambre et petit-déjeuner Y aller : L’Hôtel Paradis est situé à la pointe Sud-Ouest de l’Ile Maurice, tout près de la montagne du Morne. Il n’est qu’à 60 km de l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam mais la route est assez mauvaise, limitée à 60 km/h maximum et quelque fois un peu embouteillée. Il faut donc compter entre 1h15 et 1h30 d’une route un peu pénible pour y accéder. La fin du trajet le long de la côte est toutefois très jolie. Quelques photos supplémentaires de l'hôtel Paradis : Photos Ile Maurice


Xugana Island Lodge – Okavango (Botswana)

Le Xugana Island Lodge est un magnifique camp de luxe, niché au coeur du Delta de l'Okavango, au Botswana. Très cher mais exceptionnel...

Le Xugana Island Lodge (prononcez « Kougana ») est un camp de grand luxe situé en plein cœur du Delta de l’Okavango au Botswana. Difficile d’accès et construit au cœur d’une nature exceptionnelle, c’est l’endroit idéal pour quelques jours paisibles à l’écart du monde. Xugana Island Lodge : un camp d’eau Dans le jargon du safari, le Xugana Island Lodge est ce que l’on appelle un camp d’eau. Il est ainsi construit sur une toute petite île privée, entouré d’un lagon et des canaux labyrinthiques du Delta de l’Okavango. L’endroit est d’un calme absolu, uniquement troublé par les bruyants ébats aquatiques de Fred, hippopotame résidant dans le lagon. L’hôtel ne compte que 8 chambres et est si reculé que l’on ne peut y accéder qu’en petit avion de brousse (depuis Maun ou Kasane) puis en bateau. Le vol en lui-même mérite le voyage. On y survole les méandres de l’Okavango, un paysage à couper le souffle. Lors de notre passage, un peu hors saison il est vrai (début juillet), nous étions les seuls clients et avions l’hôtel pour nous tous seuls. En bref, le Xugana Island Lodge est un endroit idyllique, hors du temps et du monde, où l’on se sent en symbiose totale avec une nature inviolée. La chambre du Xugana Island Lodge L’ensemble du lodge est construit de façon éco-responsable, avec des matériaux locaux. Les chambres sont donc en réalité des cabanes de luxe en bois et treillage avec parquet, grand lit avec moustiquaire suspendue et une déco coloniale de bon goût (grands coffres en bois et cuir, masques africains, etc.). La vue depuis la terrasse de la chambre du Xugana Island Lodge Les chambres sont spacieuses et disposent surtout de très grandes terrasses en bois sur pilotis donnant sur le lagon. De ce point de vue, toutes les chambres ne sont pas équivalentes. Certaines ont une vue bien dégagée alors que d’autres sont un peu plus enfoncées dans la végétation et donnent même parfois sur la terrasse d’une autre chambre. Pensez à faire connaître vos préférences au moment de la réservation. Enfin, malgré l’emplacement reculé du lieu, il y a l’électricité (sur générateur, seulement à certaines périodes de la journée) et l’eau courante (chaude !). Les parties communes Les parties communes du Xugana Island Lodge sont à l’image des chambres, luxueuses mais parfaitement intégrées à la végétation. Sur un grand ponton en bois, dans le prolongement du débarcadère, on retrouve de grandes cabanes ouvertes avec une salle à manger, un coin bibliothèque avec des canapés confortables, un bar et l’inévitable feu de camp où l’on se réunit le soir à l’apéro ou après dîner pour discuter avec les guides locaux. Le coin où est allumé le feu de camp le soir au Xugana Island Lodge Comme presque toujours en safari, les repas sont pris en commun avec les autres clients, les guides et le « management » du Xugana Island Lodge. Toutefois, pour une occasion spéciale, on peut organiser un dîner romantique sur un petit ponton privé un peu à l’écart. L’hôtel dispose enfin d’une petite piscine, située sur une terrasse construite au milieu de l’île. Les repas au Xugana Island Lodge En safari, c’est bien connu, on passe son temps à manger : la collation avant la sortie du matin, le brunch en rentrant, le goûter avant de repartir l’après-midi, l’apéro et enfin le dîner. Les cuisiniers ne font pas de la haute gastronomie mais compte tenu de l’éloignement, on est surpris par la diversité des mets proposés. Les repas sont principalement à base de produits locaux : poissons du Delta et viandes de gibier (oryx, impala, phacochère, etc.). Le coin bibliothèque du Xugana Island Lodge Pour le brunch, on peut se faire faire des œufs et les inévitables bouillies, vestiges de la colonisation britannique : porridge, muesly, etc. Le soir, les cuisines préparent un petit buffet qui permet d’avoir toujours un peu de choix. Les activités Comme je l’ai mentionné plus haut, le Xugana Island Lodge est un « camp d’eau ». Ici, donc, pas de sortie en 4x4 pour traquer lions et léopards. L’ensemble des activités tournent autour de l’eau : - Safari en bateau à moteur : les guides vous emmènent dans le labyrinthe des canaux de l’Okavango à la recherche d’éléphants, d’hippopotames, de crocodiles, d’antilopes et des très nombreuses espèces d’oiseaux vivant dans cet écosystème. Avec beaucoup de chance, vous tomberez sur un fauve en train de se baigner mais c’est extrêmement rare. - Safari en mokoro : le mokoro est un petit canot traditionnel en bois propulsé à l’aide d’une grande perche qui prend appui au fond de l’eau (exactement comme une gondole). Assis au ras de l’eau, on peut profiter au maximum du silence et se concentrer sur les plus petites choses : des mini-grenouilles multicolores, des serpents d’eau, etc. - Promenades à pied : on vous dépose en bateau sur une île et vous continuez à pied. Un peu moins palpitant selon moi mais cela permet de diversifier les activités et on peut toujours avoir la chance de tomber sur un troupeau d’éléphants. Sensations garanties. Promenade en mokoro, sorte de gondole locale, dans le labyrinthe des canaux de l'Okavango Les guides du Xugana Island Lodge sont à la fois compétents, professionnels, passionnés et sympathiques. Nous avons beaucoup rigolé avec les deux guides qui nous ont accompagné : Johnson (dit « Œil de Lynx » car capable de repérer une grenouille de 3 cm à 300 mètres) et Eamus. Je recommande vraiment, au cours d’un séjour au Botswana, de faire un camp de terre et un camp d’eau. Les activités proposée dans les camps d'eau complètent en effet très bien, dans un style plus calme, des activités de safaris plus classiques (les game drives en 4x4). Le Xugana Island Lodge en pratique Visiter la fiche du Xugana Island Lodge sur le site de Desert and Delta Tarif : à partir de 750 € / nuit (par chambre) C’est le revers de la médaille. Tous les camps de luxe du Botswana sont très coûteux. C’est une politique assumée du pays pour préserver la nature et l’exclusivité des lieux. Peu de touristes mais qui paient très cher. Y aller : pour se rendre au Xugana Island Lodge, il faut prendre un petit avion de brousse depuis Maun ou Kasane au Botswana (vols réguliers depuis les grandes villes de la région : Johannesburg, Windhoek…). Arrivés sur la piste au milieu de la brousse, vous prenez un bateau à moteur jusqu’au lodge.


Mes photos en vente sur le site Meet The Artist !

Un nouveau site de vente de photos Un nouveau site de vente de photo a été lancé au mois de novembre, Meet The Artist. L’équipe est la même que celle qui était derrière le site Mayoz, plateforme de vente de photos sur Internet (et un peu en points de vente, ils ont un corner au BHV) qui fonctionnait beaucoup sur le principe de concours photos réguliers. La nouvelle plateforme Meet The Artist se définit donc comme « la nouvelle galerie qui vous fait découvrir des artistes photographes de talent en proposant des tirages numérotés de grande qualité à des prix accessibles ». Il y a aujourd’hui 35 artistes dont les œuvres sont vendues sur la plateforme. Onze de mes photos en vente sur Meet the Artist J’ai accepté de faire partie de ce projet et 11 de mes photos sont donc en vente sur ce site. Il s’agit d’une petite sélection de photos prises lors de voyages en Grèce, en Argentine, au Chili, en Afrique du Sud, au Botswana et à Cuba. "Blue in Green" - Une de mes photos en vente sur le site Meet The Artist Les photos sont disponibles dans 3 formats – 24x36 cm, 46x60 cm et 60x90 – et de nombreux types d’encadrement : cadre classique, contrecollage (alu ou plexi) et caisse américaine. Ma page sur Meet the Artist : http://www.meet-the-artist.org/34__noel


Itinéraire : 1 semaine en Colombie Britannique

Itinéraire d'une grosse semaine sur la côte Ouest de la Colombie Britannique, au Canada : Whistler et Vancouver côté continent et surtout la magnifique île de Vancouver. Les endroits à ne pas rater : Campbell River, le Strathcona Provincial Park, Cathedral Grove, Ucluelet, Tofino et le Parc National de Pacific Rim.

Jour 1 : Arrivée à Whistler en milieu d'après-midi. Promenades autour de l'Alta Lake et du Green Lake. Nuit à Whistler. Ile de Vancouver : Campbell River, Ucluelet et Tofino Jour 2 : Réveil aux aurores pour aller prendre le ferry qui relie Horseshoe Bay (au Nord de Vancouver) à Nanaimo (sur l'île de Vancouver). Puis route jusqu'à Campbell River, sur la côte Est de l'île. L'après-midi, trois petites promenades dans le Strathcona Provincial Park pour voir les Lady Falls, les Lupin Falls et le Lac Buttle. Le soir, coucher de soleil et dîner à April Point (plus intéressant pour la vue que la gastronomie - navettes gratuites depuis le Painter's Lodge). Nuit à Campbell River (Hidden Harbour B&B, très sympa). Jour 3 : Longue excursion (7h) en zodiac pour aller observer les orques, les baleines et les ours avec Eagle Eye Adventure (je recommande). De retour à Campbell River, promenade sur la jetée et dîner dans la ville. Nuit à Campbell River. Jour 4 : Le matin tôt, visite de l'écloserie des saumons de la Quinsam River (pas palpitant) puis départ pour Ucluelet, sur la côte Ouest de l'île. En chemin, arrêt à Cathedral Grove pour une promenade au coeur des forêts de sapins de Douglas (certains ont 800 ans et font 9 mètres de circonférence). En arrivant à Ucluelet, promenade sur la Wild Pacific Trail (Brown's Beach section). Nuit à Ucluelet. Jour 5 : Le matin, découverte des plages du Parc National de Pacific Rim (promenades à Schooner Cove et Comber's Beach) et de Tofino (Chesterman Beach et Mc Kenzie Beach). Déjeuner à Tofino et visite rapide de la ville. L'après-midi retour à Ucluelet pour découvrir l'autre partie de la Wild Pacific Trail : Lighthouse section. Fin de journée à Long Beach. Nuit à Ucluelet. Jour 6 : Le matin, découverte des autres plages du Parc National de Pacific Rim (Wickaninnish Beach et Florencia Bay). L'après-midi, survol de l'île de Vancouver en hydravion : la côte Ouest, les Della Falls (cascade la plus haute du Canada), le glacier Mount Mariner et les forêts du Strathcona Provincial Park. Fin de journée passée à paresser sur les plages de Tofino : Tonquin Beach et Mc Kenzie Beach. Nuit à Ucluelet. Deux jours à Vancouver Jour 7 : Le matin, tour en bateau pour aller observer les ours noirs. Puis route jusqu'à Nanaimo pour attraper le ferry qui ramène à Horseshoe Bay, sur le continent. De là, route pour Vancouver. En fin de journée, nous allons admirer le panorama au sommet de la Tour Vancouver Lookout (dans le Harbour Centre). Dîner sur Canada Place. Nuit à Vancouver. Jour 8 : Journée entière passée à se promener dans Stanley Park. Coucher de soleil sur Sunset Beach. Dîner à La Pentola della Quercia (les pâtes au crabe de Dungeness sont divines). Nuit à Vancouver. Jour 9 : Le matin, visite de Gastown et de Chinatown puis départ pour l'aéroport. Photos Colombie Britannique Itinéraire Rocheuses canadiennes Agrandir le plan


Trvl Magazine – Botswana

Publication de deux photos d'un léopard dans le "photo report" d'un numéro de TRVL Magazine sur le Botswana

TRVL est un magazine disponible exclusivement sur iPad qui mêle photos et récits de voyage. Dans l'édition consacrée au Botswana et au Delta de l'Okavango, ils ont sélectionné deux photos d'un léopard que j'avais prises à Savuti, au Botswana justement, pour en faire le "photo report" qui conclut le numéro par quelques conseils de photographe... des conseils toujours essentiels (du genre, pensez à bien allumer votre appareil photo) ! Toute plaisanterie mise à part, je recommande vivement la lecture de ce magazine vraiment fait pour l'iPad et qui regorge de photos remarquables. On peut le télécharger sur l'App Store ici. Photos Botswana


Itinéraire : 10 jours dans les Rocheuses canadiennes

Un itinéraire de 10 jours dans les Rocheuses canadiennes : un parcours idéal pour découvrir les Parcs Nationaux de Banff, Yoho, Jasper et le Parc Provincial de Wells Gray, moins spectaculaire mais où l'on trouve de jolis cascades. Les lieux iconiques : Lake Louise, Lake Moraine, Icefields Parkway, le Lac Maligne et Helmcken Falls.

Parc National de Banff : Banff et Lake Louise Jour 1 : Atterrissage à Calgary, Alberta, location de la voiture et route directement pour Banff (1h30) par la Transcanadienne. Arrivée à Banff et petite promenade aux Bow Falls, en contrebas de l'hôtel Fairmont puis au sommet du Mont Sulphur qui surplombe la vallée de Banff (accès par la Banff Gondola). Nuit à Banff. Jour 2 : Journée à Banff. Le matin, randonnée autour du Lac Minnewanka. L'après-midi, ascension de Tunnel Mountain puis petit tour pour jeter un oeil aux Vermillion Lakes. Nuit à Banff. Jour 3 : Départ le matin pour Lake Louise en passant par la très belle Bow Valley Parkway. En arrivant, pic-nic et promenade autour du Lac Moraine. En fin de journée, baignade au Lac Louise (pas bien chaud). Nuit à Lake Louise. Jour 4 : Lever de soleil au Lac Louise puis route vers le Parc National de Yoho. en chemin, petite pause pour voir le Lac Moraine dans la lumière du matin. A Yoho, promenade autour de l'Emerald Lake puis des chutes de Takkakaw (3è cascade la plus haute du Canada avec 254 mètres). Retour à Lake Louise en fin d'après-midi pour faire la randonnée qui monte successivement au Mirror Lake, puis au Lac Agnes et enfin le Big Beehive d'où l'on a une vue imprenable sur le Lac Louise (rando un peu difficile mais qui vaut le coup d'oeil). Nuit à Lake Louise. Parc National de Jasper Jour 5 : Départ pour Jasper par la mondialement réputée Route 93, dite Route des Glaciers ou Icefields Parkway (230 km). En chemin, on s'arrête à de multiples points d'intérêts : Herbert Lake, Peyto Lake, Bow Lake, Waterfowl Lake, Columbia Icefields (attention, attrape-touriste) et les chutes d'Athabasca. Nuit à Jasper. Jour 6 : Le matin, petite promenade au pied du Mont Edith Cavell puis départ pour la Fraser River (en Colombie Britannique) pour une session de rafting. En fin de journée, petite promenade autour du Lac Edith et du Lac Annette. Nuit à Jasper. Jour 7 : Le matin, randonnée dans le magnifique Maligne Canyon avant de faire route vers le Lac Maligne. En chemin, on s'arrête au Lac Medecine, puis sur le bord de la route pour observer un ours noir avec trois oursons. Après-midi au Lac Maligne : petite promenade puis longue session de canoë. Nuit à Jasper. Wells Gray Provincial Park Jour 8 : On quitte le Parc National de Jasper et l'Alberta par la même occasion pour rallier Clearwater, en Colombie Britannique. En chemin, on s'arrête au Mont Robson, point culminant des Rocheuses canadiennes (3 954 mètres) pour y faire une randonnée jusqu'au Lac Kinney. En arrivant à Clearwater, on file vers le Wells Gray Provincial Park pour y découvrir les Spahat Falls. Dîner au restaurant Painted Turtle, au bord du Dutch Lake. Nuit à Clearwater. Jour 9 : Journée entière dans le Wells Gray Provincial Park. Les points d'intérêts principaux : la magnifique cascade Helmcken Falls, la ferme de Ray, la promenade le long de la Clearwater River jusqu'aux chutes de Bailey et la tour d'observation de Green Mountain. Nuit à Clearwater. Jour 10 : Départ de Clearwater et route jusqu'à la côte Ouest du Canada, Whistler ou Vancouver. Pour voir une extension possible de ce voyage : 1 semaine à l'Ouest de la Colombie Britannique Photos Rocheuses canadiennes Agrandir le plan


Jeremie Noel | Photographies et impressions de voyage
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